Gaza, le 22 décembre 2024, WAFA- Le quotidien israélien Haaretz a rapporté dimanche que les forces d'occupation israéliennes ont complètement détruit près de 70% des maisons et des bâtiments dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, le qualifiant de "ville fantôme", après avoir été "l'un des endroits les plus fréquentés au monde" avant la guerre de génocide.
Le quotidien a mentionné sur son site web, que ‘l’armée de l’occupation a détruit environ 70% des bâtiments dans le camp de réfugiés de Jabaliya, lors de son opération militaire qui a commencé, le 5 octobre 2024.
Il s'agit de la troisième fois que les forces d'occupation israéliennes envahissent le camp de Jabaliya, la première en décembre 2023 et la seconde en mai dernier.
En outre, le quotidien a mis en lumière que les quelques bâtiments restants du camp ont subi des dommages considérables, indiquant l'intensité et l'étendue de la destruction qui a duré dans le camp, qui ressemble à une "ville fantôme" dans les montagnes.
Haaretz a révélé que ce qui se passe dans le camp de réfugiés de Jabaliya s'inscrit dans le contexte du plan des généraux, qui vise à déplacer les citoyens palestiniens du nord et du sud de la bande jusqu'à la croisée de Shuhada (Netsarim) à Gaza.
Selon le plan, toute la région qui se trouve au nord de barrage de Netsarim installé par l’armée de l’occupation au centre de la bande de Gaza pour le diviser du sud de la bande, sera une région militaire fermée, ce qui signifie le déplacement de tous les citoyens dans cette région.
Depuis le 7 octobre 2023, l'occupation israélienne a perpétré un génocide à Gaza qui a fait près de 153 000 martyrs et blessés, principalement des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus, au milieu d'une destruction et d'une famine énormes qui ont tué des dizaines d'enfants et de personnes âgées.
Israël, la force occupante, poursuit ses massacres en toute négligence des deux mandats d'arrêt émis par la Cour Pénale Internationale le 21 novembre dernier contre le Premier ministre Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de l'armée Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité contre les Palestiniens à Gaza.
N.S