Jérusalem, le 23 décembre 2024, WAFA - Lundi, les autorités d'occupation israéliennes ont forcé un citoyen à auto-démolir une partie de sa maison dans la ville de Sur Baher, au sud de Jérusalem occupée.
Le gouvernorat de Jérusalem a rapporté dans un bref communiqué, que la municipalité d'occupation a forcé le citoyen Jalal Al-Atrash de la ville de Sur Baher à démolir 50 mètres carrés de sa maison, sous prétexte de construire sans permis.
Le communiqué indique que la maison a été construite il y a sept ans et que le citoyen Jalal Al-Atrash, sa femme et ses trois enfants y vivent.
La démolition des maisons palestiniennes, l’autre arme de l’occupation:
La démolition de centaines de maisons palestiniennes chaque année est, avec la spoliation des biens, une politique d’occupation aussi ancienne que la création d’Israël. Pour les Palestiniens, dont le droit à un logement décent n’est jamais assuré, la maison continue d’être, depuis la Nakba, le symbole même de leur dépossession.
Les autorités israéliennes de l’occupation poursuivent leurs répressions contre les Palestiniens dont la démolition de leurs maisons, l’expulsion de leurs résidences pour diverses périodes, l’imposition d‘amendes très exhaustives et d’autres, toutes ces mesures visent à obliger le citoyen Palestinien de quitter sa région.
La politique de destruction des maisons des habitants vivant sous occupation, est illégale, et cela au regard de la quatrième convention de Genève qui stipule dans son article 53 qu‘il est interdit à la Puissance occupante de détruire des biens mobiliers ou immobiliers, appartenant individuellement ou collectivement à des personnes privées, à l‘Etat ou à des collectivités publiques, à des organisations sociales ou coopératives
La politique israélienne largement pratiquée de démolitions de maisons et de destruction d'autres biens vise des familles entières. De telles démolitions sont considérées comme des punitions collectives illégales et constituent une violation du droit international des droits humains.
F.N