Accueil international 24/December/2024 11:41 AM

Pour la sixième fois en un mois, Netanyahou comparaît devant un tribunal pour corruption 

Pour la sixième fois en un mois, Netanyahou comparaît devant un tribunal pour corruption 
Le Premier ministre de l'occupation Benyamin Netanyahu assiste à son procès pour corruption au tribunal de district de Tel Aviv, le 23 décembre 2024.

 

Tel Aviv, le 24 décembre 2024, WAFA- Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a comparu mardi, devant le tribunal central de Tel Aviv pour répondre aux accusations de corruption portées contre lui, pour la sixième fois en décembre. 

Selon la 14e chaîne israélienne, Netanyahou continue de réfuter les éléments de l'acte d'accusation porté contre lui dans l'affaire 4000, après avoir exprimé sa colère lors de la séance précédente que ces accusations étaient infondées, et la défense devrait passer aux éléments suivants, parmi les 315 éléments de l'acte d'accusation. 

Le procès de Netanyahou a repris en décembre, avec deux comparutions les 11 et 12 décembre, une troisième le 16, une quatrième le 18 et une cinquième le 23. 

Il est prévu que Netanyahou reste devant le tribunal jusqu'à ce que sa déposition sur les accusations portées contre lui soit entendue. 

Netanyahu fait face à des accusations de corruption, de pots-de-vin et d'abus de confiance dans trois dossiers de corruption connus sous les noms de " 1000 ", " 2000 " et " 4000 ", dont l'acte d'accusation a été déposé fin novembre 2019 par l'ancien conseiller judiciaire du gouvernement, Avichai Mandelblit. 

Le " dossier 1000 " concerne l'acquisition par Netanyahou et des membres de sa famille de cadeaux coûteux de riches hommes d'affaires, en échange de facilités et d'aides fournies à ces personnalités dans divers domaines. 

Il est accusé dans le Dossier 2000 d'avoir négocié avec Arnon Moses, l'éditeur du journal hébreu privé Yedioth Ahronoth, pour obtenir une couverture médiatique positive. 

Le procès de Netanyahou sur ces questions a commencé en 2020 et se poursuit toujours, et il le nie, affirmant qu'il s'agit d'une " campagne politique visant à le renverser ". 

N.S  

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