Genève, le 27 janvier 2025, WAFA- Médecins Sans Frontières a déclaré lundi que la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, est « détruite » à cause de la guerre d'extermination israélienne, notant que l'élimination des obus non-explosés dispersés parmi les maisons prendra des années, ce qui entrave la reconstruction.
C'est ce qu'indique un communiqué de la coordinatrice de l’OMS, Pascale Coissard, publié sur le site Internet de Médecins sans frontières.
« Il est nécessaire de fournir des services de santé, de l'aide humanitaire et de reconstruire la ville pour que la vie puisse revenir à Rafah, mais il est encore trop dangereux pour les Palestiniens de retourner dans la plupart des zones », a déclaré Coissard.
« Bien que nous n'entendions plus le bruit des bombes, leurs dangers existent toujours », a-t-elle ajouté, notant que les Palestiniens tentent de reconstruire Rafah à partir des décombres, mais la zone est dangereuse en raison des obus non explosés éparpillés dans les restes des bâtiments et qui prendra des années à éliminer ».
MSF a expliqué que tout a été détruit à Rafah (à cause du génocide israélien), les maisons, les magasins, les rues et les établissements de santé ont été réduits et sont en ruines, et les systèmes d'électricité et d'eau ont également été endommagés ».
Dans ce contexte, Nadia Abu Mallouh, coordinatrice adjointe de terrain de Médecins sans frontières, qui travaillait dans une maternité de Rafah, a déclaré : « Nous ne pouvions même pas reconnaître les rues menant à l’hôpital en raison de la gravité des destructions », selon le site Internet de l'organisation internationale.
"C'est triste de voir l'hôpital qui était plein de vie complètement vide, sans aucun signe de vie, tout a été détruit par Israël", a ajouté Abu Malouh.
F.N