Ramallah, le 29 janvier 2025, WAFA- La Commission chargée aux affaires des prisonniers et ex-prisonniers ont révélé mercredi, que les conditions de détention dans la prison de Megiddo sont très graves depuis le début de la guerre de génocide contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023.
Selon l’avocat de la commission, le détenu palestinien Mahdi Jamal Abu Sharifa, du camp de réfugiés de Jalazoun, au nord d’Al-Bireh, ayant de 32 ans, est toujours détenu et malade, mais l’administration pénitentiaire néglige son état de santé.
Le détenu a déclaré à l'avocat de la commission que la situation en prison était très mauvaise, que la nourriture était rare, que les produits de nettoyage n'étaient pas du tout disponibles, que les salles de bains étaient ouvertes, qu'il n'y avait pas d'intimité et que les agressions, les insultes et les coups des détenus continuaient.
L'avocat a déclaré que le détenu Mohammed Ibrahim Saber Abu Muamar de Ramallah, de 33 ans, détenu depuis trois mois, un prisonnier administratif depuis 6 mois, n'a pas changé de vêtements depuis son arrestation, ce qui a provoqué la propagation de maladies en raison du manque d'hygiène, notant que Abu Muamar est marié et a un fils et une fille, et qu'il se trouve dans la section 8, où le froid extrême augmente les souffrances des détenus.
À son tour, le détenu Ayman Nasser Mohamed Subhi Salama de Naples de 31 ans détenu depuis le 20 mars 2024, a expliqué que les prisonniers les traitaient de manière humiliante pendant le transport hors de la section, les menottant de manière douloureuse pendant l'interrogatoire, indiquant qu'il avait été battu violemment par 10 prisonniers masqués alors qu'il était dans sa cellule, ce qui lui avait causé une fracture d'un doigt, de grandes douleurs au dos et à la colonne vertébrale, et une sensibilité à ses jambes.
N.S
