New York, le 30 janvier, 2025,WAFA- Le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit au logement, Balakrishnan Rajagopal, a déclaré qu'Israël, en commettant un génocide à Gaza depuis le 7 octobre 2023, a causé des destructions dans la région "qu'on n'a pas vues depuis la Seconde Guerre mondiale".

Rajagopal a indiqué dans une déclaration à la presse, jeudi, que les destructions dans la bande de Gaza sonr "sans précédent par leur ampleur, leur brutalité et l'impact colossal qu'elles ont eu sur les Palestiniens qui y vivent".

Il a souligné que l'occupation israélienne a détruit plus de 80 % des maisons à Gaza, un niveau de dévastation "qui n'a rien à voir avec la destruction de la ville de Dresde en Allemagne".

Il a expliqué que les Palestiniens de Gaza font face à d'énormes défis, tels que sauver leurs objets précieux parmi les décombres, enlever les gravats et reconstruire leurs vies.

Rajagopal a insisté sur le fait que "l'urgence à Gaza est de fournir une aide humanitaire, afin que les gens puissent vivre lorsqu'ils reviendront", et a souligné à la nécessité d'un accès urgent aux abris à Gaza.

Il a ajouté qu'une fois que les Palestiniens à Gaza auront installé leurs tentes et maisons grâce à l'aide, des plans de reconstruction doivent être mis en place.

Il a insisté sur la nécessité de d'abord enlever les débris à Gaza, étant donné le danger de la présence de munitions non explosées.

Le rapporteur spécial a déclaré que "ce qui s'est passé à Gaza est un véritable génocide, car cela crée des conditions rendant la vie impossible et rend Gaza inhabitable".

Il a ajouté : "Si vous rendez une zone ou un endroit inhabitable pour les personnes qui y vivent, c'est en réalité un acte de génocide".

Il a souligné que la simple existence d'un accord de cessez-le-feu "ne signifie pas que le génocide a cessé".

Il a conclu : "Le génocide continue tant que Gaza reste inhabitable pour son peuple, tant qu'il existe des conditions pouvant entraîner l'annihilation totale ou partielle du peuple palestinien".

K.R