Oslo, le 10 février 2025, WAFA- Le département de la lutte contre l’apartheid de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a participé à la conférence internationale organisée par les institutions « La parole libre », « La voix juive » et « Désarmons », dans la capitale norvégienne Oslo. Cette conférence visait à appeler à la suspension de l'adhésion de l'État d'Israël aux organisations internationales.

La conférence a connu une large participation de personnalités éminentes dans les domaines académique, politique, des droits de l'homme et des médias, représentant plus de treize pays.

La délégation palestinienne à la conférence était dirigée par Ramzi Rabah, membre du Comité exécutif de l'OLP et président de la Direction de la lutte contre l'apartheid, accompagné de George Rashmawi, membre de l'Initiative européenne palestinienne contre l'apartheid et la colonisation.

Dans son discours, Rabah a présenté une vue d'ensemble complète et détaillée de la situation actuelle, 15 mois après la guerre de génocide et de nettoyage ethnique, et de la destruction qui en a résulté dans l’infrastructure de Gaza.

Il a évoqué la situation humanitaire désastreuse à Gaza en raison de l’interdiction par l'État d'occupation d'acheminer de l'aide humanitaire et des secours, y compris la nourriture, le carburant, les médicaments et les logements temporaires, dans un contexte de silence et d'incapacité internationale à prendre des mesures urgentes et nécessaires pour arrêter la machine de destruction lancée par le gouvernement israélien. Cette destruction a maintenant atteint les camps de réfugiés, les villes et les villages de la Cisjordanie occupée.

Rabah a également abordé la tentative de l’occupation de contrôler Gaza et de fermer le bureau principal de l'UNRWA à Jérusalem occupée, ce qui a privé des millions de réfugiés des services fournis par l’agence dans les domaines de l'éducation, de l'emploi et de la santé.

Il a appelé la conférence à prendre des décisions claires adaptées à l'ampleur des risques et des défis auxquels est confronté le peuple palestinien, soulignant la nécessité d'intensifier les mouvements populaires et d’élargir leur portée afin de faire pression sur les gouvernements occidentaux pour qu'ils respectent les décisions de la légitimité internationale et appliquent le droit international et le droit humanitaire international.

Il a insisté sur la nécessité d’activer et de mettre en œuvre les décisions de la Cour internationale de justice et de la Cour pénale internationale, tout en poursuivant les efforts pour rendre les criminels de guerre responsables et les punir, ainsi que de mettre en œuvre les résolutions concernant la fin de l'occupation des terres palestiniennes occupées depuis 1967.

À la fin de son discours, le membre du Comité exécutif a souligné la poursuite de la lutte juste du peuple palestinien et sa détermination à réaliser ses objectifs nationaux légitimes, qui sont non négociables. Il a insisté sur l’importance de respecter les décisions de la légitimité internationale et du droit international, tout en affirmant son droit au retour dans ses foyers dont il a été expulsé en 1948, et son droit à l’autodétermination et à l’établissement de son État palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale.

Les participants à la conférence internationale ont appelé à la fin de l’accord de partenariat entre l’Union européenne et l’État d'occupation israélien, et à l’imposition de sanctions économiques contre Israël en cas de non-respect du droit international et de la fin de son occupation illégale des terres palestiniennes.

Ils ont également demandé des mesures concrètes visant à retirer à Israël son adhésion et à la suspendre dans les institutions internationales tant qu'il ne respecte pas les lois et résolutions de la légitimité internationale.

H.A