New York, le 13 fevrier 2025, WAFA- Le directeur exécutif du Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets, Jorge Moreira da Silva, a confirmé aujourd'hui, jeudi, que le carburant est le seul moyen de faire fonctionner les hôpitaux, les écoles, les boulangeries et les maisons à Gaza.
Da Silva a déclaré dans un communiqué de presse, que le Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets, avec le cessez-le-feu, a subi un nouveau processus d'achat et de distribution, et que 1,3 million de litres sont apportés et distribués quotidiennement, ce qui est essentiel pour tous les secteurs, en particulier dans le secteur de la santé.
Il a ajouté que le bureau non seulement s'occupe de l'approvisionnement et de la distribution du carburant, mais qu'il surveille également le carburant pour garantir sa bonne utilisation.
Lors de sa visite à l’hôpital européen de Gaza, Da Silva a déclaré que cet établissement est l’un des plus importants de la bande de Gaza.
Avant l’agression israélienne contre Gaza, le bureau avait installé des panneaux solaires à l’extérieur de l’hôpital pour produire de l’électricité, mais « ces panneaux ont disparu parce que les gens n’avaient pas d’autre choix que d’avoir de l’électricité chez eux.
Même certaines personnes déplacées à l’intérieur du pays ont dû vivre sous les panneaux parce qu’il n’y avait pas d’autre endroit où vivre parce qu’elles avaient perdu leur maison ».
Da Silva a souligné que l'hôpital dépend actuellement du carburant traditionnel pour produire de l'électricité à partir de générateurs, « mais certains générateurs sont en panne et les pièces de rechange ne sont pas autorisées à entrer à Gaza pour réparer ces générateurs, ce qui constitue une situation très difficile pour l'hôpital », la pénurie d'équipements, de fournitures médicales, d'antibiotiques, de chirurgie et de médicaments à laquelle l'hôpital est confronté, en plus de la pénurie d'eau et d'électricité.
Le responsable de l’ONU a souligné que cette situation nécessite d’agir rapidement pour acheminer davantage d’aide humanitaire et préparer un relèvement rapide.
F.N
