Addis-Abeba, le 16 fevrier 2025, WAFA- La déclaration finale publiée par le 38e Sommet ordinaire de l'Union africaine, qui a conclu ses travaux aujourd'hui, dimanche, dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, a souligné que la solution à deux États, est le seul moyen de mettre fin au conflit et de parvenir à la stabilité.
La déclaration finale condamne la guerre israélienne et l'agression brutale contre la bande de Gaza, et rejette les violations du droit international par Israël ainsi que le ciblage des civils et des infrastructures.
Et de souligner que le déplacement des Palestiniens de leurs terres est contraire au droit international: « Israël commet un génocide contre les Palestiniens et doit être jugé au niveau international. »
La déclaration a appelé les dirigeants africains à cesser toute forme de coopération ou de normalisation avec Israël jusqu’à ce qu’il mette fin à son occupation et à son agression contre la Palestine.
Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a salué la déclaration finale du Sommet africain, en particulier les positions honorables qu'elle contient concernant l'occupation et l'agression israéliennes et la guerre d'extermination contre notre peuple, ainsi que le rejet par le sommet des plans de déplacement et d'annexion.
Dans un communiqué, le ministère a félicité les dirigeants africains, les peuples et les gouvernements du continent pour le succès du sommet, souhaitant à tous progrès, prospérité et stabilité aux pays du continent.
Les activités du sommet ont été lancées hier, samedi, avec la participation du président de l'État de Palestine, Mahmoud Abbas, ainsi que des dirigeants des pays africains et des représentants d'organisations internationales et régionales.
Dans son discours avant le sommet, le président a réitéré son rejet absolu de tout appel visant à déplacer le peuple palestinien de sa patrie, ce qui maintiendrait la région dans un cycle de violence, au lieu d'aller vers la paix.
Il a déclaré : « Celui qui croit qu’il peut imposer un nouvel accord du siècle, ou déplacer notre peuple palestinien et s’emparer de chaque centimètre de notre terre, est dans le délire », ajoutant que les appels à déraciner notre peuple de sa terre et à l’en déplacer visent à détourner l’attention du monde des crimes de guerre, du génocide et de la destruction à Gaza, des crimes commis par les colons et des tentatives d’annexion de la Cisjordanie.
Le Président a souligné que le seul endroit vers lequel devraient retourner les un million et demi de réfugiés vivant à Gaza, est leurs villes et villages d'où ils ont été déplacés en 1948 en application de la résolution 194 de l'ONU, soulignant que les pratiques coloniales israéliennes nécessitent des mesures urgentes de la part de la communauté internationale et du Conseil de sécurité de l'ONU avant la propagation des forces extrémistes qui œuvrent à enterrer la solution à deux États.
F.N