Pretoria, le 24 février 2025, WAFA - Le Parlement panafricain a renouvelé son soutien à la solution à deux États comme seule solution viable au conflit palestino-israélien, soulignant à cet égard la nécessité de mettre fin à l'occupation israélienne illégale des territoires palestiniens et de parvenir à la création d'un État palestinien indépendant, souverain, viable et géographiquement contigu, conformément au droit international et sur la base des frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Lors de l’ouverture de sa session 2025 à son siège à Midrand, le Parlement panafricain a affirmé son ferme rejet de toutes les violations du droit international et du droit international humanitaire et, en conséquence, a catégoriquement condamné toute tentative de déplacer ou de transférer de force le peuple palestinien de sa patrie en toutes circonstances, que ce soit depuis Gaza ou la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est.
le Parlement panafricain a souligné la nécessité urgente d’intensifier les efforts internationaux pour mettre fin aux souffrances historiques du peuple palestinien et garantir ses droits inaliénables conformément au droit international.
Il a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza suite à l’agression israélienne, et a appelé la communauté internationale à intensifier ses efforts pour faire pression en faveur de la mise en œuvre complète et immédiate de l’accord de cessez-le-feu, et pour entamer une nouvelle phase de relèvement et de reconstruction rapide, tout en veillant à ce que les Palestiniens restent sur leurs terres.
L’ambassadrice de l’État de Palestine en Afrique du Sud, Hanan Jarrar, a prononcé le discours de la Palestine à l’ouverture de la session, à l’invitation de la présidence
du Parlement, en consécration de l’adhésion de la Palestine, qui bénéficie du statut d’observateur, et en soutien à la cause du peuple palestinien.
L'Ambassadrice Jarrar a discuté des derniers développements dangereux sur le terrain, qu'il s'agisse de la violation du cessez-le-feu et de l'obstruction de l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, ainsi que de l'escalade israélienne en Cisjordanie, des massacres et destructions systématiques à Jénine et à Tulkarem et dans les camps qui les entourent, dans le cadre de la poursuite de la guerre de génocide contre le peuple palestinien.
Jarrar a informé les participants de la position palestinienne rejetant les appels au déplacement, et de la vision palestinienne pour faire face aux défis auxquels la cause palestinienne est confrontée, que le président Mahmoud Abbas présentera lors du sommet arabe d'urgence au Caire le 4 mars.
L'Ambassadrice Jarar a apprécié les positions des pays du monde qui ont rejeté le déplacement du peuple palestinien, en particulier l'Égypte et la Jordanie pour leur rejet des plans de déplacement.
F.N