Le Caire, le 27 février 2025, WAFA- Des militants internationaux des droits de l'homme ont condamné, lors d'une conférence dans la capitale égyptienne, le Caire, les appels au "déplacement forcé" du peuple palestinien, qui constitue une violation flagrante du droit international.
Cela s'est produit lors d'une conférence internationale sur les droits de l'homme qui s'est tenue aujourd'hui, jeudi, avec la participation d'organisations arabes et internationales des droits de l'homme, en plus de la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, et à l'initiative du Conseil national des droits de l'homme en Egypte.
La conférence a souligné le soutien aux positions arabes rejetant les plans de déplacement forcé, la nécessité de s'opposer à tous ces plans et de demander des comptes à ceux qui ont commis des crimes contre le peuple palestinien, en plus de soutenir son droit à l'indépendance.
Dans la déclaration de clôture de la conférence, les militants internationaux des droits de l’homme ont condamné les politiques israéliennes visant à poursuivre l’agression, la colonisation et les déplacements forcés, soulignant la nécessité de tenir les auteurs de crimes responsables et d’assurer la protection des civils, en tenant Israël responsable de l’indemnisation nécessaire pour notre peuple.
La conférence a mis l'accent sur le soutien aux plans de reconstruction à Gaza et aux efforts égyptiens et arabes pour restaurer la vie dans la bande de Gaza, affirmant la nécessité de soutenir l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Les participants se sont engagés à soumettre les résultats de la conférence aux organisations internationales et régionales, en particulier aux Nations Unies, à la Cour internationale de justice, à l’Union européenne, à l’Union africaine et à l’Organisation de la coopération islamique, dans le cadre des efforts visant à mobiliser les efforts internationaux pour faire face aux plans de déplacement.
Pour sa part, le Secrétaire général du Réseau arabe des institutions nationales des droits de l’homme, Sultan Al-Jamali, a déclaré que faire face aux appels au déplacement revient à soutenir la détermination du peuple palestinien, à lui donner le pouvoir d’accéder à sa terre et à soutenir son droit à l’indépendance, soulignant l’importance de mobiliser les efforts en matière de droits de l’homme pour s’opposer aux tentatives de suppression des droits et des libertés des Palestiniens.
À son tour, le chef de l'Organisation arabe des droits de l'homme, Alaa Shalabi, a appelé à documenter les crimes de l'occupation israélienne sur la base des témoignages des blessés lors de leur traitement dans les hôpitaux égyptiens, ajoutant que la conférence vise à unifier les efforts des militants des droits de l'homme pour soutenir les droits du peuple palestinien.
De son côté, le secrétaire général du Conseil national des droits de l'Homme, Fahmy Fayed, a appelé l'occupation israélienne à assumer la responsabilité d'indemniser le peuple palestinien pour les crimes commis contre lui, et la destruction des hôpitaux, des écoles et des infrastructures à Gaza.
Abdel Gawad Ahmed, membre du Conseil national des droits de l’homme en Égypte, a déclaré que la conférence reflétait un alignement des droits de l’homme pour s’opposer aux appels au déplacement, et que l’un de ses acquis était la publication d’une position unifiée en matière de droits de l’homme soutenant la position politique arabe rejetant le déplacement.
Ahmed a souligné l'importance de soutenir le processus de reconstruction à Gaza, comme moyen de faire face aux appels au déplacement. Il a déclaré que le succès des plans de reconstruction dépend d'un cessez-le-feu durable dans la bande de Gaza, ce qui nécessite des efforts internationaux.
F.N
