Berlin, le 28 février 2025, WAFA- L’Allemagne a dit que le gouvernement israélien à mieux protéger les civils et les infrastructures civiles pendant l’opération militaire dans le nord de la Cisjordanie et à veiller à ce que les 40 000 personnes puissent rentrer chez elles dès que possible.
Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, le ministère allemand des Affaires étrangères a révélé que l’opération militaire israélienne dans le nord de la Cisjordanie qui dure depuis cinq semaines, a déjà forcé 40 000 personnes à quitter leurs foyers dans les camps de réfugiés de Jénine, Tulkarem et Tubas, 50 personnes ont été tuées et de nombreux blessés, y compris des civils.
Et d’ajouter que selon les accords d’Oslo, Jénine se trouve en zone A et l’Autorité palestinienne (AP) a donc la responsabilité exclusive de la sécurité de cette zone, soulignant que les projets du gouvernement israélien de maintenir une présence militaire à long terme à Jénine sont donc inacceptables ».
Le ministère allemand a poursuivi : « Si les forces israéliennes restent sur le territoire palestinien administré par les Palestiniens, cela sapera les efforts de l’AP pour agir en tant que représentant légitime des intérêts palestiniens. Les actions d’Israël consolident l’occupation, qui, selon l’avis consultatif de la CIJ du 19 juillet 2024, doit prendre fin, et déstabilisent un environnement sécuritaire déjà extrêmement fragile ».
Depuis 39 jours, l’occupation israélienne poursuit son assaut impitoyable contre la ville de Jénine et son camp, semant la mort et la désolation. Le bilan s’alourdit avec 27 martyrs, des dizaines de blessés et une destruction massive des infrastructures et des habitations.
Parallèlement, l’occupation étend sa campagne de terreur sur Tulkarem et son camp pour le 33ᵉ jour consécutif, tandis que le camp de Nour Shams subit son 20ᵉ jour d’agressions incessantes. Les forces israéliennes, renforcées par d’importantes troupes, mènent des raids violents, incendient des maisons et sèment la panique parmi la population.
Dans une politique de punition collective, l’armée israélienne a méthodiquement ravagé les infrastructures essentielles. Réseaux électriques, systèmes d’eau et d’assainissement, télécommunications : tout a été détruit, plongeant les camps de Tulkarem et de Nour Shams dans l’obscurité et l’isolement total. Privés des services de base, les habitants, toujours prisonniers de leurs maisons, endurent une souffrance indescriptible sous un siège implacable.
H.A
