Genève, le 13 mars, 2025, WAFA- Les rapporteurs de l'ONU ont condamné mercredi, la détention arbitraire généralisée de Palestiniens, y compris d'enfants, et le recours systématique à la torture dans les centres de détention israéliens. Ils ont également dénoncé les déplacements forcés massifs de Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, ainsi que les crimes du génocide persistants visant à détruire le peuple palestinien et à tenter de l'éliminer pour des raisons ethniques.
La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a averti lors d'une conférence de presse tenue à Genève, en Suisse, que « la coupure par Israël de l'approvisionnement en électricité de Gaza, la fermeture de la seule usine de dessalement et le manque d'eau potable dans la bande de Gaza laissent présager un génocide et une rupture du droit international humanitaire, qui ne parvient pas à protéger tous les peuples de manière égale et équitable ».
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l'homme dans la lutte antiterroriste, Ben Saul, a également confirmé que les fonctionnaires de l'ONU responsables des territoires palestiniens occupés ont été victimes de menaces et d'intimidations au cours des 18 derniers mois. Il a souligné à la nécessité de rendre des comptes pour toutes les violations commises à Gaza et en Cisjordanie, la tentative d'annexion forcée des territoires palestiniens et le déplacement de leur population, ainsi que la nécessité d'obtenir justice et réparation pour les victimes.
De son côté, la Rapporteuse spéciale sur l’indépendance des juges et des avocats, Meg Satterthwaite, a appelé le gouvernement d’occupation israélien à respecter la justice internationale et le système judiciaire, à mettre en œuvre les décisions de la Cour internationale de Justice, à s’abstenir de commettre des actes du génocide et à cesser de cibler la Cour pénale internationale et son personnel.
K.R