Genève, le 19 mars 2025, WAFA- L’organisation « Médecins sans frontières-France » a demandé qu’Israël ne doit pas reprendre sa campagne de destruction et le cauchemar de ses bombardements massifs et aveugles sur la population de Gaza.
Claire Magone, Directrice générale de MSF a dit dans un communiqué publié hier : « Nous sommes horrifiés par les attaques lancées aujourd'hui par Israël contre la population de Gaza, brisant le cessez-le-feu en place depuis près de deux mois. Des centaines de personnes ont été tuées, principalement des enfants selon le ministère de la Santé. »
Et de poursuivre : « Conformément à la tactique qu'elles appliquent depuis octobre 2023, les autorités israéliennes ont une nouvelle fois choisi de punir collectivement la population de Gaza - avec l'approbation explicite de leur plus proche allié, les États-Unis - en frappant avec une intensité inégalée depuis les premières phases de la guerre. Pendant plus de 15 mois, les habitants de Gaza ont été tués, mutilés, affamés et déplacés sans distinction ».
Magone a indiqué que ces dernières attaques impitoyables menées par l’armée israélienne et les ordres d'évacuation nous font craindre qu'une nouvelle phase d'opérations militaires à Gaza soit sur le point de commencer. Les Palestiniens de Gaza ne pourront tout simplement pas résister, ni physiquement ni mentalement. Leurs espoirs de retrouver au moins une partie de leur vie antérieure sont en train de s'effondrer.
« Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier, ils s'efforcent de retrouver leurs moyens de subsistance après une campagne militaire longue et dévastatrice qui a anéanti le tissu social de Gaza. De plus, Israël a coupé à nouveau l'accès à l'aide humanitaire et aux produits de base il y a plus de deux semaines ».
MSF demande que le cessez-le-feu soit immédiatement rétabli, prônant également la levée du blocus et le rétablissement d'un accès illimité aux fournitures de base et à l'aide humanitaire. Les blessés et les patients nécessitant des soins médicaux urgents doivent être autorisés à se faire soigner en dehors de Gaza, à condition que leur droit à un retour en toute sécurité et dans la dignité soit garanti.
H.A
