Le Caire, 14 avril 2025 (WAFA) - Le président du Parlement arabe, Mohammed Al-Yamahi, a condamné le crime commis par les forces d'occupation israéliennes, lorsqu'elles ont directement ciblé l'hôpital baptiste de la bande de Gaza, ce qui a conduit à sa fermeture complète, en violation flagrante de toutes les conventions et normes internationales, au premier rang desquelles le droit international humanitaire et les Conventions de Genève.

Le président du Parlement arabe a affirmé dans un communiqué publié lundi que ce crime représente un nouveau chapitre dans la série de crimes et de violations systématiques perpétrés par l'occupation contre le peuple palestinien, et un ciblage délibéré des installations civiles et médicales, y compris les hôpitaux, qui sont un havre humanitaire qui ne doit être violé en aucune circonstance, franchissant toutes les lignes rouges.

Al-Yamahi a mis en garde contre les graves répercussions du silence international persistant concernant ces crimes, qui a donné le feu vert à l'occupation pour poursuivre sa guerre d'extermination, qui dure depuis plus de 19 mois, coûtant la vie à plus de 170 000 martyrs et blessés, en plus des disparus, dans un plan systématique visant à vider la terre de son peuple et à éliminer la présence palestinienne.

Le Président du Parlement arabe a appelé la communauté internationale, avec toutes ses institutions, dirigées par le Conseil de sécurité, l’Organisation mondiale de la santé et les parlements internationaux et régionaux, à assumer leurs responsabilités juridiques, humanitaires et morales et à intervenir de toute urgence pour mettre un terme à ces graves violations, à ces crimes horribles et à la guerre d’extermination contre des civils innocents, y compris des enfants et des femmes, et à œuvrer pour fournir une protection internationale au peuple palestinien et aux installations médicales dans la bande de Gaza.

Il a affirmé le soutien total du Parlement arabe au peuple palestinien dans sa juste lutte pour obtenir ses droits légitimes, au premier rang desquels le droit à la vie, à la liberté et à la dignité. Il a appelé à ce que les dirigeants de l’occupation soient tenus responsables de ces crimes, qui constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité au regard du droit international et du droit international humanitaire.

R.N