Ramallah, le 14 avril 2025, WAFA - Le gouvernement palestinien a salué l'annonce par l'Union européenne de subventions et d'un prêt d'un montant total de 1,6 milliard d'euros, s'étalant sur trois ans. Les subventions visent à soutenir les efforts et les programmes de développement du gouvernement, à renforcer l’économie palestinienne et à promouvoir le développement durable, en particulier à la lumière de l’agression israélienne en cours sur tous les territoires palestiniens.
Le gouvernement a expliqué que le plan de soutien européen est le résultat d'efforts intensifs et de contacts menés au cours de la période écoulée avec des partenaires européens, sous la direction du président Mahmoud Abbas.
Le dialogue a également abouti à la convocation aujourd'hui, lundi, au Luxembourg, du dialogue politique euro-palestinien de haut niveau, présidé par le Premier ministre Mohammad Mustafa et la Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Kaya Kallas, avec la participation des ministres des Affaires étrangères des 27 États membres de l'UE, dans le but de renforcer le niveau de soutien politique et financier à l'État de Palestine.
Le montage financier est divisé en trois axes principaux. Le premier constitue un soutien direct au budget général d’un montant de 620 millions d’euros, qui sera transféré via le mécanisme PEGASE. Cela contribuera à financer une partie des dépenses courantes et à répondre aux besoins fondamentaux des citoyens.
Le deuxième axe comprend 576 millions d’euros d’aide au développement, qui seront alloués à la mise en œuvre de projets vitaux dans les secteurs de l’électricité, de l’eau, de l’éducation et de la santé.
Ces projets visent à créer de nouvelles opportunités d’emploi, à améliorer le niveau des services de base et à développer les infrastructures.
Cela comprend également un soutien annuel à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), d'un montant de 82 millions d'euros, une affirmation claire de l'engagement de l'Union européenne à soutenir les droits des réfugiés palestiniens, à leur fournir des services de base et à rejeter les plans de déplacement et le ciblage des camps.
Le troisième axe est un prêt de 400 millions d’euros de la Banque européenne d’investissement (BEI), destiné à renforcer les secteurs bancaire et privé palestinien, contribuant à accroître la capacité de financement et à stimuler la croissance économique à la lumière des défis importants auxquels l’économie nationale est confrontée.
Le gouvernement a souligné que cette contribution européenne intervient à un moment sensible, où le peuple palestinien est soumis à une agression continue, à une guerre d’extermination, à des déplacements forcés et à un blocus économique. Ce soutien incarne l’engagement continu de l’Union européenne en faveur de la cause palestinienne et du principe d’une solution à deux États, et renforce la capacité des institutions nationales à persévérer et à fournir des services, malgré les conditions humanitaires difficiles et l’aggravation des défis.
F.N