New York, le 17 avril, 2025, WAFA- Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), a annoncé qu'environ 500 000 Palestiniens ont été déplacés de leurs foyers dans la bande de Gaza depuis le 18 mars, en raison de la reprise du génocide par Israël et de son non-respect de l'accord de cessez-le-feu.

Le bureau a déclaré, selon ce qui a été rapporté par le site Web d'information de l'ONU hier soir, que des centaines de milliers de Palestiniens ont été déplacés à plusieurs reprises avant le cessez-le-feu temporaire du 19 janvier 2025.

Il a ajouté : « Les hostilités en cours dans la bande de Gaza continuent d’avoir des effets dévastateurs sur les civils, notamment des morts, des déplacements et la destruction d’infrastructures vitales ».

Concernant l'accès humanitaire, l'OCHA a noté que l'occupation israélienne « continue de refuser d'approuver des missions coordonnées et n'a facilité aujourd'hui que deux des six mouvements humanitaires qui étaient planifiés et coordonnés » avec les autorités d'occupation.

Il a ajouté qu'Israël avait rejeté quatre autres missions, dont une pour acheminer du carburant depuis Rafah, sans expliquer les raisons du rejet des missions restantes, ni la nature des missions ou de l'aide humanitaire qu'elles transportaient.

Le bureau a déclaré que ses équipes ont visité des sites de déplacement à Khan Yunis la semaine dernière, où « la majorité des personnes vivent dans des abris surpeuplés, avec un accès limité à un abri, à la nourriture, à l'eau et aux médicaments ».

Il a souligné que « les travailleurs humanitaires ont signalé que les tentes ne sont plus disponibles pour la distribution dans toute la bande de Gaza. Dans la ville de Bani Suhaila, à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, par exemple, les familles récemment déplacées n'ont reçu que quelques couvertures et vêtements ».

Les Nations Unies ont signalé que « la malnutrition aiguë dans la bande de Gaza s’est aggravée et que le nombre d’enfants recevant une alimentation complémentaire a diminué de plus des deux tiers en mars ».

Les restrictions imposées par l’occupation israélienne à l’accès humanitaire entravent la capacité d’approvisionner les hôpitaux en fournitures médicales, mettant en danger la santé d’un plus grand nombre de patients, selon les Nations Unies.

Depuis le 2 mars, l’occupation israélienne empêche l’entrée de fournitures essentielles, notamment de nourriture et d’eau, dans la bande de Gaza après avoir fermé les points de passage, provoquant une catastrophe humanitaire et aggravant la famine.

K.R