PARIS, le 26 mai 2025, WAFA - L'Association de solidarité franco-palestinienne a commémoré le 77e anniversaire de la Nakba à l'Institut du monde arabe à Paris, en présence d'une foule nombreuse de soutiens au peuple palestinien, dont des députés, des sénateurs et des associations de solidarité.
La présidente de l'association, Ann Toyon, a souligné que la solidarité avec la cause palestinienne découle de la justice de cette cause, qui n'a pas commencé le 7 octobre 2023, mais plutôt avec le déplacement forcé massif des Palestiniens en 1948.
Elle estime que la solution réside dans le fait de forcer Israël à se conformer aux résolutions de la légitimité internationale, à mettre fin au génocide qu’il perpètre dans la bande de Gaza, à mettre fin aux violations perpétrées par l’armée et les colons en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, et à mettre en œuvre la résolution 194, qui appelle au retour des réfugiés palestiniens dans leurs villages et leurs villes.
À son tour, l'ambassadrice de Palestine en France, Hala Abu Hasira, a prononcé un discours dans lequel elle a exprimé la gratitude du peuple palestinien à tous ceux qui ont manifesté leur solidarité avec la cause palestinienne en France, en particulier à l'Association de solidarité franco-palestinienne, considérée comme l'une des plus grandes associations de solidarité avec la Palestine en Europe.
Hasira, a dénoncé les tentatives d'Israël d'occulter ce qui se passe dans la bande de Gaza en empêchant l'entrée des journalistes étrangers, en bloquant le personnel diplomatique et même en bloquant l'aide humanitaire, dans un recours évident à la famine, qui constitue en soi un crime de guerre et un crime contre l'humanité.
Elle a souligné que ce qui se passe dans la bande de Gaza constitue un véritable génocide selon les conventions internationales, et qu’il est de la responsabilité unanime du monde de l’arrêter et de traduire ses auteurs devant les tribunaux internationaux.
L’ambassadrice Abu Hasira a souligné que la Nakba de 1948 n’a jamais cessé, mais continue encore aujourd’hui. Le ciblage des camps de réfugiés, en particulier en Palestine occupée, n’est qu’une continuation des plans visant à nettoyer ethniquement le peuple palestinien et à effacer la question des réfugiés palestiniens.
Trois séminaires ont également été organisés sur la protection internationale du peuple palestinien, le respect du droit international et l’application du droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
Les intervenants ont souligné la nécessité d’assurer une protection internationale en tant que responsabilité de la communauté internationale et de contraindre Israël à respecter le droit international et le droit international humanitaire en exerçant une pression maximale sur lui, en imposant des sanctions économiques et politiques et en l’obligeant à reconnaître le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
F.N