Ramallah, le 29 mai 2025, WAFA – Le consul général de France à Jérusalem, Nicolas Kassianides, a affirmé les efforts continus et intensifs du gouvernement de son pays pour mettre fin à l'agression israélienne contre le peuple palestinien.
Kassianides a souligné l'importance de la conférence internationale qui se tiendra mi-juin à New York à l'invitation du gouvernement français, en partenariat avec le Royaume d'Arabie saoudite.
Dans une interview accordée à l'émission « Rencontre Spéciale » sur la télévision Palestine M. Kassianides a déclaré : « La conférence de New York constitue une étape concrète vers une solution à deux États et une plus grande reconnaissance de l'État de Palestine.»
Et d’ajouter : « Tous les pays du monde sont invités à s'asseoir à la table des négociations pour discuter et examiner les mesures à prendre », soulignant que « des signaux positifs concernant cette conférence sont émis et que tous les efforts possibles sont déployés pour assurer son succès.»
Concernant les menaces proférées par le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar selon lesquelles si la France reconnaissait l'État palestinien, le gouvernement israélien annexerait la vallée du Jourdain :
Kassianides a déclaré : « Le ministre français des Affaires étrangères a répondu en disant que nous sommes un État souverain et que personne ne nous dicte ce que nous devons faire. »
Le consul de France a indiqué que la France était consciente des difficultés rencontrées par le peuple palestinien, affirmant que les colonies israéliennes sont illégales au regard du droit international et constituent un obstacle à toute solution possible et à la création d'un État palestinien.
Et de poursuivre que des efforts sont déployés par son pays pour mettre fin aux attaques des colons contre les civils palestiniens, notant la surveillance constante exercée par ses équipes sur ces attaques.
Il a rappelé que la France avait imposé des restrictions à plus de 58 colons israéliens impliqués dans des violences et qu'elle s'efforçait de mobiliser l'Union européenne et ses États membres afin qu'ils imposent des sanctions à ces colons.
« Nous nous réjouissons de poursuivre notre dialogue avec le gouvernement israélien et de lui adresser des messages diplomatiques. Des efforts sont en cours pour une action collective et une unité entre les pays afin de trouver une solution à ce problème, et une pression constante est exercée sur le gouvernement d'occupation à cet égard, a-t-il dit.
Concernant l'interdiction par le gouvernement d'occupation de l'aide humanitaire à destination de la bande de Gaza, Kassianides a déclaré : « Nous parlons de l'aspect humanitaire et de la nécessité de subvenir aux besoins fondamentaux des Palestiniens de la bande. Nous sommes déterminés à faire pression pour que de la nourriture et de l'aide leur soient acheminées, même si nous avons perdu du personnel consulaire pendant cette guerre. »
Le consul de France a indiqué que la France était consciente des difficultés rencontrées par le peuple palestinien, soulignant que les colonies israéliennes sont illégales au regard du droit international et constituent un obstacle à toute solution possible et à la création d'un État palestinien.
Il a souligné les efforts déployés par son pays pour mettre fin aux attaques des colons contre les civils palestiniens, notant la surveillance constante exercée par ses équipes sur ces attaques. Il a rappelé que la France avait imposé des restrictions à plus de 58 colons israéliens impliqués dans des violences et qu'elle s'efforçait de mobiliser l'Union européenne et ses États membres afin qu'ils imposent des sanctions à ces colons.
Il a déclaré : « Nous nous réjouissons de poursuivre notre dialogue avec le gouvernement israélien et de lui adresser des messages diplomatiques. Des efforts sont en cours pour une action collective et une unité entre les pays afin de trouver une solution à ce problème », soulignant la pression constante exercée sur le gouvernement d'occupation à cet égard.
Concernant l'interdiction par le gouvernement d'occupation de l'aide humanitaire à destination de la bande de Gaza, Kassianides a déclaré : « Nous parlons de l'aspect humanitaire et de la nécessité de subvenir aux besoins fondamentaux des Palestiniens de la bande. Nous sommes déterminés à faire pression pour que de la nourriture et de l'aide leur soient acheminées, même si nous avons perdu du personnel consulaire pendant cette guerre. »
Concernant les portes de fer et les barrières militaires qui isolent les villes et villages palestiniens, il a déclaré : « Nous connaissons ces portes grâce à notre travail en Cisjordanie. Elles rendent la vie difficile et compliquée. Nous soulevons cette question auprès des Israéliens et soulignons leur impact sur la vie économique et l'instabilité dans la région.»
Concernant le ciblage des journalistes palestiniens par les forces d'occupation israéliennes, il a déclaré : « C'est triste. Nous présentons nos condoléances aux familles des journalistes et discutons avec les Israéliens pour qu'ils cessent ces mesures. Le ministère français des Affaires étrangères a également appelé le gouvernement israélien à autoriser les journalistes internationaux à participer et à coopérer avec leurs collègues palestiniens dans leurs reportages.»
Concernant le piratage des recettes fiscales palestiniennes par le gouvernement israélien, il a insisté sur le dialogue permanent avec le gouvernement israélien et a souligné que ces fonds constituent un droit des Palestiniens et un pilier important pour la paix. Il a également insisté sur l'apport d'un soutien financier direct à l'Autorité palestinienne, soulignant les bonnes relations entre le président français Emmanuel Macron et le président Mahmoud Abbas.
Il a évoqué ses visites dans les villes palestiniennes, le soutien français aux secteurs de l'éducation et de la culture, ainsi que l'aide apportée à la jeunesse palestinienne, et l'octroi de bourses. Le nombre de bourses a atteint 120 en 2024, couvrant plusieurs universités palestiniennes. Il a également évoqué les accords de jumelage entre municipalités françaises et palestiniennes et les projets communs.
F.N