Ramallah, le 19 septembre 2025, WAFA – Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a publié aujourd’hui un communiqué de presse rappelant qu’il y a un an, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution ES-10/24, fondée sur l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) relatif à la présence illégale d’Israël, exigeant qu’Israël mette fin, sans délai, à son occupation illégale de la Palestine au plus tard le 18 septembre 2025.
Le communiqué souligne qu’au lieu de se conformer à cette décision et en violation flagrante de la Charte des Nations Unies, de la CIJ, du droit international, de la résolution de l’Assemblée générale ainsi que de la volonté de la communauté internationale, Israël renforce encore son occupation illégale et sa présence en Palestine à travers des crimes de génocide, d’apartheid et de nettoyage ethnique, portant atteinte au droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’indépendance.
Le ministère appelle les États à respecter leurs obligations et à veiller à mettre fin à tout obstacle entravant l’exercice par le peuple palestinien de son droit à l’autodétermination résultant des crimes israéliens. Les États sont tenus d’imposer des mesures irréversibles à Israël, notamment celles prévues par la résolution, consistant à ne fournir aucune aide ni assistance, à s’abstenir de conclure des accords économiques et commerciaux renforçant la présence illégale d’Israël, à cesser l’importation, la fourniture ou le transfert d’armes, et à appliquer des sanctions contre les responsables israéliens.
Le ministère exhorte également les États qui ne l’ont pas encore fait à rejoindre le reste de la communauté internationale, à soutenir les droits politiques du peuple palestinien et à reconnaître l’État de Palestine.
« L’impunité d’Israël doit prendre fin », insiste le communiqué, ajoutant qu’« il n’y a pas de place, dans un monde civilisé, pour la criminalité israélienne et ses violations de la dignité et de la morale humaines. Israël et ses responsables doivent être tenus pour comptables du crime le plus prolongé du siècle : 77 années de déplacement, de dépossession et d’effacement de la Palestine et de son peuple. »
H.A