Jérusalem, le 20 septembre 2025, WAFA- Les autorités d’occupation israéliennes ont imposé aux résidents du quartier de Khalayleh et des villages de Beit Iksa et Nabi Samuel, au nord-ouest de Jérusalem occupée, des permis spéciaux pour se déplacer vers et depuis leurs villages, dans une mesure qui aggrave la politique d’isolement, les restrictions à la circulation, et le contrôle des terres.

Sur la base de cette décision, toute personne sans permis ne pourra pas franchir le point de contrôle militaire à l’entrée des trois villages, dans le but de les soumettre au contrôle de l’occupation et de considérer leurs résidents comme des résidents plutôt que comme des propriétaires terriens.

Ces villages souffrent d’un isolement presque complet en raison de l’annexion raciste et du mur d’expansion, ainsi que des barrières militaires et des portes qui les entourent, ce qui les a privés de l’expansion urbaine naturelle, car leurs résidents sont empêchés de construire de nouvelles maisons ou d’introduire des fournitures de vie sauf avec des permis spéciaux, ce qui a entraîné une baisse de la croissance démographique là-bas.

Il y a environ un mois, le ministre des finances du gouvernement d’occupation extrémiste, Bezalel Smotrich, a annoncé son approbation pour construire des milliers d’unités coloniales dans le cadre du plan colonial dans la zone E1, à l’est de Jérusalem occupée. Cela signifie miner l’opportunité d’incarner l’État palestinien sur le terrain, saper son unité géographique et démographique, isoler Jérusalem de son environnement, couper la communication géographique et démographique entre Jérusalem et les communautés palestiniennes, et l’extension des frontières de la municipalité d’occupation en annexant le bloc colonial Ma’ale Adumim.

Il est à noter que le village de Beit Iksa est habité par environ deux mille personnes et ses terres s’étendent sur une superficie d’environ neuf mille dunums.

Le village de Nabi Samuel : Sa superficie est estimée à environ 3 500 dounams, et il ne reste que 1 050 dounams pour les habitants après que l’occupation en a saisi la plus grande partie, et il n’est habité que par environ 300 citoyens.

Le quartier d’Al-Khalayleh est habité par 650 citoyens dans la communauté, qui couvre une superficie d’environ 4 000 dounams, entouré de quatre colonies qui rongent de vastes zones de ses terres.

N.S