Jérusalem, le 22 décembre 2025, WAFA – Le Secrétariat général de la Conférence nationale populaire pour Jérusalem a condamné lundi, la démolition par les autorités d'occupation israéliennes d'un immeuble résidentiel de plusieurs étages dans la ville de Silwan, adjacente à l'esplanade des Mosquées, qui a déplacé une centaine d'habitants.

Dans un communiqué, le Secrétariat général a déclaré que cet acte arbitraire s'inscrit dans le cadre de la guerre totale menée par la puissance occupante contre le peuple palestinien à Jérusalem afin de le contraindre au déplacement, transformant ainsi la ville en un lieu de peuplement pour plus de 250 000 colons extrémistes et religieux qui refusent la coexistence avec le peuple palestinien et rejettent toute idée de coexistence.

Le Secrétariat a souligné que cette agression brutale contre la ville de Silwan et le déplacement de 100 de ses habitants, exigent une position ferme et claire de la communauté internationale afin de dissuader la puissance occupante et de mettre fin à sa politique de déplacement forcé des Jérusalémites, visant à régler le statut de la ville sans négociation.

Le Secrétariat général a affirmé que les habitants de Jérusalem, malgré l'agression israélienne systématique dont ils sont victimes sur les plans géographique, démographique, économique et éducatif, restent inébranlables et s'accrochent à leurs terres, à leurs foyers et à leur droit au logement, qu'Israël leur refuse par une série de mesures prises par la municipalité d'occupation.

Ces mesures comprennent, par exemple, l'augmentation de la taxe « Arnona » et la hausse du coût des permis de construire, lesquels sont ensuite refusés aux Jérusalémites une fois leurs ressources financières épuisées.

Le Secrétariat général a estimé que les intentions sinistres d'Israël envers Jérusalem sont désormais manifestes et que cette opération de démolition ouvre la voie à des opérations similaires qui toucheront les villages et les villes du gouvernorat, sous le prétexte récurrent de « construction sans permis ».

Le Secrétariat général a averti que cette politique pourrait plonger toute la région, et pas seulement Jérusalem, dans un état de confrontation perpétuelle aux conséquences imprévisibles. Elle a souligné que Jérusalem est la clé de la guerre comme de la paix, et a affirmé que notre peuple ne renoncera ni à sa terre ni à ses lieux saints, quel qu'en soit le prix.

F.N