Bethléem, le 30 octobre 2025, WAFA- L’Institut de recherche appliquée « ARIJ » a déclaré que plus de 25 mille dounams de terres plantées d’oliviers, à proximité des colonies et des avant-postes coloniaux dans tous les gouvernorats de la Cisjordanie, l’occupation israélienne empêche leurs propriétaires de s’approcher et d’y entrer pour cueillir des olives.
ARIJ a ajouté dans un rapport jeudi que selon l’analyse menée par l’institut, le nombre d’ordres militaires d’occupation émis a atteint 96 ordres, représentant plus de 25 mille dounams de terres plantées d’oliviers, avec comme cible principale les gouvernorats de Jénine, Jérusalem, Qalqilya et Ramallah, respectivement.
Il a souligné que depuis le début de cette année, l’institut a enregistré plus de (3.100) attaques menées par des colons contre les Palestiniens, leurs biens, terres agricoles et sources naturelles, qui ont causé de grands dégâts.
Le rapport a également montré que l’institut a enregistré l’arrachage, la destruction et l’incendie d’environ (13) mille arbres, soit en les arrachant, soit en les brûlant ou en les détruisant depuis le début de cette année, aux mains des colons et des forces d’occupation israéliennes, dont la plupart sont des oliviers dans divers gouvernorats de Cisjordanie.
De plus, il a expliqué que les autorités d’occupation continuent, année après année, à émettre des ordonnances militaires empêchant les Palestiniens d’accéder à leurs terres oléicoles, en particulier celles sur ou à proximité desquelles des colonies ou des avant-postes coloniaux sont établis, dans une politique répétée visant à s’emparer progressivement des terres palestiniennes, par le biais d’interdictions temporaires et, progressivement, d’interdictions permanentes.
L’institut a également souligné que les ordres israéliens émis n’incluent pas les terres isolées à l’ouest du mur d’apartheid, qui sont pratiquement devenues presque isolées de leurs propriétaires, ce qui double la souffrance des agriculteurs, limite leur capacité à bénéficier de leurs terres, et assurer leur subsistance annuelle grâce à la vente d’olives, car ils ciblent les propriétaires palestiniens en réduisant le nombre de permis qui leur sont accordés pour entrer sur leurs terres (à l’ouest du mur).
Ces pratiques sont en contradiction avec le droit international humanitaire et la quatrième Convention de Genève, qui interdit à la puissance occupante de s’emparer de terres privées ou d’apporter des changements permanents dans les territoires occupés. L’établissement de colonies et le transfert de la population de l’État occupant vers les territoires occupés constituent également une violation claire de l’article (49) de la même convention et une violation des résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution no 2334 de (2016)., qui confirme l’illégalité des colonies dans les territoires palestiniens occupés en 1967.
N.S



