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Accueil Les Prisonniers 02/November/2025 11:47 AM

Prison de Megiddo : faim, froid et violence — les prisonniers palestiniens laissés sans soins

Prison de Megiddo : faim, froid et violence — les prisonniers palestiniens laissés sans soins

Ramallah, le 2 novembre 2025, WAFA- La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a alerté sur la détérioration continue des conditions de détention des captifs palestiniens dans la prison israélienne de Megiddo, depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à la mi-octobre dernier.

Dans un communiqué publié ce dimanche, la Commission a indiqué que les conditions de vie et de santé des détenus sont désormais pires qu’auparavant, évoquant des opérations de répression et de passages à tabac répétés. L’administration pénitentiaire procède fréquemment à des transferts forcés de prisonniers d’une cellule à une autre sans préavis, ce qui accroît la tension dans les sections du centre.

L’institution a ajouté que les prisonniers sont privés de leur heure de promenade quotidienne (la cour), et qu’aucun vêtement d’hiver ne leur a encore été distribué malgré la baisse des températures.

Selon l’avocat de la Commission, les soins médicaux sont quasi inexistants et les détenus ne peuvent se doucher que durant la courte période de promenade. Les rations alimentaires ont été réduites, tant en quantité qu’en qualité, tandis que les produits d’hygiène sont distribués en quantités dérisoires — à peine un quart de gobelet de shampooing et un seul rouleau de papier par semaine et par prisonnier. Les rasoirs et coupe-ongles ne sont fournis que très rarement.

La Commission a également rappelé qu’à la date du 19 juin 2025, le prisonnier Abdel Aziz Abu Samra avait été blessé par trois balles tirées par les unités spéciales israéliennes « Metzada » lors d’une opération de répression dans la prison, au cours de laquelle deux autres prisonniers, Ahmad Al-Ghazawi et Nadim Zayed, avaient également été blessés sans recevoir de soins médicaux ni être transférés à la clinique.

La Commission a dénoncé ces pratiques comme une violation flagrante des droits humains et juridiques des prisonniers palestiniens, appelant les instances internationales compétentes à intervenir d’urgence pour mettre fin à ces abus et garantir des conditions de détention conformes au droit international humanitaire.

H.A

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