Tel Aviv, le 10 novembre 2025, WAFA- Les médias israéliens ont déclaré que la Knesset soumettait aujourd’hui, lundi, le projet de « loi sur l’exécution des prisonniers palestiniens » pour un vote en première lecture.
Lundi, le troisième jour de ce mois, la Commission de sécurité de la Knesset a approuvé la mise aux voix d’un projet de loi permettant l’exécution de la peine de mort contre des prisonniers devant l’Assemblée générale de la Knesset, dans une initiative qui a déclenché une vague généralisée de condamnation localement et internationalement.
Ce développement intervient dans un contexte de pressions exercées par le ministre extrémiste de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, qui a menacé que son parti, Otsma Yehudit, ne voterait pas en faveur des projets de loi de la coalition au pouvoir si la peine de mort n’était pas introduite dans les trois prochaines semaines.
La loi fait partie des accords signés pour conclure un accord afin de former une coalition gouvernementale dirigée par le chef du parti Likud, Benjamin Netanyahu, et le leader du pouvoir juif, Itamar Ben-Gvir, fin 2022.
Le projet de loi sur l’exécution des prisonniers n’est pas nouveau. Il a été proposé à plusieurs reprises ces dernières années, la dernière fois en 2022 lorsque le ministre extrémiste Ben Gvir l’a réintroduit avec une série d’amendements, jusqu’à ce que la Knesset l’approuve en lecture préliminaire en mars 2023.
Le projet de loi stipule que « la peine de mort sera imposée à toute personne qui, intentionnellement ou par indifférence, cause la mort d’un citoyen israélien pour des motifs raciaux ou haineux et dans le but de nuire à Israël ».
L’approbation de la loi en première lecture permettra à celle-ci de continuer à être adoptée par la prochaine Knesset, même si sa législation n’est pas achevée pendant la session actuelle.
N.S



