Ramallah, le 17 novembre 2025, WAFA- Le ministère palestinien des Affaires étrangères, en partenariat avec les institutions des prisonniers et plusieurs organisations juridiques et de défense des droits humains, a lancé ce lundi une campagne nationale unifiée pour contrer l’escalade des violations israéliennes et les législations répressives visant les prisonniers palestiniens, notamment le projet de loi prévoyant la peine de mort contre les détenus.
Lors d’une réunion tenue à Ramallah, les participants ont présenté des centaines de témoignages documentés faisant état d’un large éventail d’abus : torture physique et psychologique, humiliations, privation de nourriture, négligence médicale, exécutions sommaires, violences sexuelles – y compris des cas de viol – ainsi que des traces de sévices relevées sur les corps de détenus décédés.
Ces documents constitueraient, selon eux, des preuves irréfutables à présenter devant les instances internationales.
La rencontre a abouti à un accord pour lancer une mobilisation politique, juridique, diplomatique et médiatique, en Palestine et à l’étranger, visant à : contester les nouvelles législations israéliennes, poursuivre les responsables des crimes présumés, et renforcer la coordination entre institutions officielles, ONG et organisations de défense des droits humains.
Les participants ont également convenu d’un plan d’action international ciblant le Conseil des droits de l’homme, les tribunaux internationaux, les rapporteurs de l’ONU et les organisations de justice globale, afin d’exposer les crimes documentés et de s’opposer particulièrement à la loi sur la peine de mort, présentée comme une tentative de légaliser les exécutions extrajudiciaires déjà pratiquées.
Le communiqué final appelle à :
des mécanismes de reddition de comptes internationaux, y compris la saisine de la Cour pénale internationale,
la protection immédiate des prisonniers, l’arrêt des abus et l’accès sans restriction aux instances internationales,
la libération des groupes vulnérables (malades, femmes, enfants, personnes âgées),
des sanctions contre Israël et la remise en cause de la participation de la Knesset aux instances parlementaires internationales si la loi est adoptée.
Le ministère des Affaires étrangères a affirmé que la période actuelle exige une unité nationale totale pour obtenir une position internationale ferme capable de mettre fin aux violations et de garantir une protection internationale pour les prisonniers palestiniens.
Il a rejeté de la décision américaine injuste imposant des sanctions contre un groupe d’organisations palestiniennes de défense des droits humains.
H.A



