Ramallah , le 27 décembre ,2025,WAFA-Un rapport publié samedi par le Syndicat des journalistes palestiniens, révèle que les attaques de l'armée d'occupation israélienne contre les journalistes palestiniens ne se limitent pas aux meurtres, blessures, arrestations ou entraves à l'exercice du journalisme. Elles ont pris une tournure plus dangereuse et brutale, ciblant les familles et les proches des journalistes dans le but manifeste de transformer le travail journalistique en un fardeau existentiel, dont le prix est payé par les enfants, les épouses, les pères et les mères.
Selon le travail de surveillance et de documentation effectué par le Comité pour les libertés du Syndicat des journalistes palestiniens, le ciblage des familles de journalistes par les forces d'occupation est devenu une pratique systématique et récurrente au cours des années 2023, 2024 et 2025. Ce ciblage a entraîné la mort d'environ 706 membres de familles de journalistes dans la bande de Gaza. Tous les indicateurs confirment que ces attaques ne sont pas des incidents isolés résultant du contexte de guerre.
Selon le Comité des libertés du Syndicat des journalistes palestiniens, le nombre de martyrs issus des familles de journalistes palestiniens a atteint environ 436 en 2023, 203 en 2024 et 67 l'année suivante, malgré les déplacements forcés et la vie sous des tentes et dans des abris.
Le comité a indiqué que le dernier incident en date remonte à quelques jours seulement, près de deux ans après le bombardement de leur domicile par les avions israéliens à l'ouest de Khan Younis. Les corps de la journaliste Hiba al-Abadla, de sa mère et d'une quinzaine d'autres membres de la famille al-Astal ont été retrouvés.
Le comité a souligné que ces chiffres signifient que des centaines d'enfants, de femmes et de personnes âgées sont tombés en martyr, en raison du lien professionnel d'un membre de leur famille avec le journalisme, en violation flagrante de toutes les normes humanitaires et juridiques.
K.R
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