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Accueil Rapports et Enquêtes 29/June/2019 10:37 PM

Une chercheuse française obtient une thèse de doctorat sur le massacre de "Sabra et Chatila"

Bordeaux, le 29 juin 2019, WAFA-  La chercheuse française Sandra Barrier a obtenu son doctorat en littérature comparée française après avoir discuté de sa thèse intitulée "Ecrire l‘histoire tue, le massacre de Sabra et Chatila dans la littérature et l‘art" de l‘Université française de Bordeaux.

La chercheuse a évoqué les circonstances historiques du massacre des camps de réfugiés palestiniens à Beyrouth, Sabra et Chatila, et les a placés dans un contexte plus vaste qui dépasse la guerre au Liban et vise à abolir la présence palestinienne depuis la Nakba, en se référant à la résolution de 1982 de l‘Assemblée générale des Nations unies qui a qualifié le massacre de génocide.

Elle a déclaré que ce qui a attiré son attention sur l‘écho de ce massacre, qui a été largement couvert par les médias internationaux, est l‘absence de livres historiques dans les manuels scolaires au Liban et dans la région, ce qui l‘a incitée à rechercher des livres et des ouvrages sur cet énorme événement qui l‘a touchée personnellement lorsqu‘elle était étudiante en France.

La chercheuse s’est procuré 43 œuvres, couvrant toutes les catégories de production littéraire et artistique,  travaillant pendant  cinq ans sur ce sujet et a passé quatre ans au Liban.

Barrier tente de mettre en évidence le rôle de l‘acte culturel dans la préservation de la mémoire palestinienne, qui doit relever de nombreux défis, notamment le fait qu‘il existe un autre souvenir associé aux événements historiques survenus en Europe au cours de la Seconde Guerre mondiale qui a pris une grande place sur le plan culturel, médiatique et politique en Europe ; minimiser, voire annuler la mémoire palestinienne comme condition préalable à l‘abolition de l‘identité et de l‘existence de la Palestine.

Le premier conseiller de la délégation palestinienne auprès de l‘Union européenne, la Belgique et le Luxembourg, Hassan Balawi, qui était présent  à la discussions de la thèse de la chercheuse Sandra Barrier, l’a décrite  comme un travail de surveillance littéraire et politique de tout ce qui a été causé par ce massacre qui a secoué le monde,  précisant que la thèse ne deviendrait pas seulement un livre, mais également la reprise de tous ses travaux étudiés, dans des expositions qui seront présentées dans plusieurs pays du monde, y compris en Palestine.

F.N

 

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