Jérusalem, capitale de Palestine, Istanbul, le 13 décembre 2017, WAFA- Les dirigeants des pays et des gouvernements de l’organisation de la coopération islamique, réunis mercredi à Istanbul, avec la participation du président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, ont affirmé leur rejet et ont condamné la décision américaine unilatérale, illégale et irresponsable, du président américain qui reconnait Jérusalem capitale d’Israël, l’autorité occupante.
Dans le communiqué final, de la session extraordinaire du sommet islamique, les dirigeants considèrent la décision américaine d’annulée et d’agression contre les droits historiques, juridiques et nationaux du peuple palestinien, et d’entrave à tous les efforts déployés pour la paix, mais rentre dans l’intérêt de l’extrémisme et du terrorisme, menace la paix et la stabilité internationales, invitant tous les pays et les membres de mettre en priorité la question palestinienne, dans leur discours et leurs politiques étrangères.
Ils ont renouvelé la centralité de la cause palestinienne et Jérusalem pour la nation islamique, leur soutien au peuple palestinien, d’obtenir ses droits nationaux légaux, inaliénables, dont son autodétermination et concrétiser son Etat indépendant et souverain sur les frontières de 1967, Jérusalem sa capitale.
Les participants ont souligné l’importance de la ville de Jérusalem aux yeux du monde islamique et chrétien et qu’il ne faut pas toucher à sa situation historique religieuse et politique.
Ils ont confirmé leur attachement à une paix juste et globale, sur la base de deux états, que Jérusalem-est soit la capitale de l’Etat de Palestine, selon les références internationales et l’initiative arabe de paix de 2002, comme choix stratégique et ont invité la communauté internationale d’entreprendre des démarches efficaces et sérieuses pour aboutir à cette solution.
Le sommet a porté l’entière responsabilité à l’administration américaine des conséquences si elle ne revient pas sur cette décision illégale, considérant cette annonce de retrait de son rôle comme médiateur et parrain du processus de paix, d’encourager Israël à poursuivre sa politique coloniale et d’épuration ethnique dans l‘Etat de Palestine occupé en 1967 et à Jérusalem, sa capitale.
Le sommet a annoncé Jérusalem-est capitale de l’Etat de Palestine, invitant les pays de reconnaitre l’Etat de Palestine Jérusalem-est, sa capitale.
F.N