Jérusalem capitale de Palestine/ Ramallah, le 2 janvier 2017, WAFA- Mardi, le conseil palestinien des ministres a affirmé, dans sa session hebdomadaire tenue à Ramallah dirigée par le premier ministre, Rami Hamdallah, que la décision adoptée par le Likoud israélien d’imposer la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie occupée, sera une annonce de guerre contre le peuple palestinien et son application par le gouvernement israélien, avortera le processus de paix.
Le conseil a ajouté que le peuple palestinien confrontera l’escalade israélienne par la défense de ses terres et la lutte contre les plans israéliens.
Le conseil a précisé que tous les pays du monde devraient savoir que la décision adoptée par le Likoud avec l‘appui de la majorité des ministres et des députés israéliens, sapera tous les principes de paix et la solution à deux états.
Il vaut la peine de mentionner que la décision américaine de reconnaitre Jérusalem comme capitale d’Israël, a encouragé les extrémistes israéliens de détruire le processus de paix.
Le conseil palestinien a assuré que la communauté internationale doit intervenir pour mettre fin à l’indifférence Israélo-américaine sur la sécurité au Moyen-Orient, demandant aux mondes arabes et islamique d’intervenir sérieusement et de lutter contre les dangers qui pèsent sur la ville de Jérusalem et dans les territoires palestiniens occupés.
De plus, les nations-unies doivent assumer leurs responsabilités en contraignant Israël et l’administration américaine de respecter la loi internationale et d’appliquer les résolutions de l’ONU dont la résolution du conseil de sécurité (2334) et la résolution de l’assemblée générale de l’ONU qui rejette l’annonce américaine sur Jérusalem, mentionnant qu’Israël défit la communauté internationale en poursuivant sa colonisation, ses plans coloniaux, l’adoption des lois racistes et d’autres.
Le conseil des ministres a porté au président américain la responsabilité complète des violations israéliennes contre la ville de Jérusalem puisqu’il donne à Israël le feu vert de poursuivre la judaïsation de Jérusalem et la colonisation illégale de la Cisjordanie occupée, pour faire échouer le consensus international qui soutient la solution à deux états et pousse Israël à s’engager envers les résolutions de la légitimité internationale afin de mettre un terme à son occupation des territoires palestiniens et de respecter les droits des palestiniens, ce qui exige de la communauté internationale de confronter l’arrogance américaine, de responsabiliser Israël sur ses crimes commis contre le peuple palestinien, de prendre parti aux cotes des principes du droit et de la justice humanitaire pour régler la question palestinienne et concrétiser l’état palestinien indépendant et souverain sur les frontières de 1967, sa capitale éternelle Jérusalem-est, sans colonies en Cisjordanie occupée et à Jérusalem.
Le conseil palestinien a souligné que la réalisation de l’unité nationale est une condition principale pour confronter les défis se posant devant la cause palestinienne.
D’un autre côté, le conseil a affirmé que l’état palestinien a adhéré à 22 accords et conventions internationaux et que la direction palestinienne continuera de renforcer les fondements de l’état palestinien en concrétisant sa présence juridique internationale, en renforçant sa position sur la scène internationale en tant que moyen de réaliser les droits nationaux légitimes des palestiniens.
Le conseil des ministres a appelé les états membres de l’organisation des Nations Unies pour l‘éducation, la science et la culture (UNESCO), de ne pas tomber dans le piège du retrait israélien de cette organisation, pointant aux déclarations des responsables israéliens : ‘si l‘UNESCO améliore ses positions envers Israël, elle modifiera sa décision de se retirer de l‘organisation à la fin 2018’.
Dans l’intervalle, le conseil palestinien a fait savoir que le retrait d’Israël de l’UNESCO ne l’exempte pas d’appliquer les décisions prises par cette dernière.
Il est a noté qu‘Israël s‘est retiré de l’UNESCO pour se dérober d’appliquer les décisions pertinentes à la ville de Jérusalem et la mosquée Al Aqsa.
Enfin, le conseil a exprimé son remerciement et sa gratitude aux positions de l’Indonésie, le premier pays qui a reconnu la Palestine en 1988, son soutien constant au peuple palestinien et sa cause dans toutes les instances internationales.
H.A/F.N