Jénine, le 17 mars 2018, WAFA- Les restrictions de longue date sur la circulation des personnes et des biens à destination de Gaza ont compromis les conditions de vie d‘environ deux millions de Palestiniens dans cette zone, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), dans son rapport publié vendredi.

Bon nombre des restrictions actuelles, imposées à l‘origine par Israël au début des années 1990, se sont intensifiées après juin 2007, à la suite de la prise de contrôle par le Hamas de Gaza et de l‘imposition d‘un blocus, a-t-il ajouté.

Ces restrictions continuent de réduire l‘accès aux moyens de subsistance, aux services essentiels et au logement, de perturber la vie de famille et de saper les espoirs des gens pour un avenir sûr et prospère, a déclaré OCHA.

La situation a été aggravée par les restrictions imposées depuis juin 2013 par les autorités égyptiennes au barrage de Rafah, qui est devenu le principal point de passage utilisé par les passagers palestiniens dans la bande de Gaza, compte tenu des restrictions imposées aux passages contrôlés par Israël.

Selon le rapport, alors que le passage d‘Erez / Beit Hanoun entre Gaza et Israël est ouvert en permanence, il est principalement utilisé à des fins commerciales et pour quelques cas humanitaires.

En ce qui concerne le point de passage de Rafah avec l‘Egypte, il a été partiellement ouvert pendant sept jours seulement depuis le début de 2018, au cours desquels 2207 personnes ont quitté Gaza et 1374 y sont entrées, plus de 23 000 personnes ayant des besoins urgents étant préenregistrées.

En 2017, le passage de Rafah a été partiellement ouvert pendant seulement 36 jours.

Avant la fermeture de Rafah en 2014, une moyenne mensuelle de 4 000 personnes a franchi pour des raisons de santé.

K.R