Jénine, le 2 avril 2020, WAFA- Aujourd’hui, jeudi marque la 18ème commémoration de l’agression israélienne sanglante contre le camp de réfugiés de Jénine, qui a fait 60 morts et a détruit 500 maisons, l’infrastructure et des pans de la ville de Jénine.
Sous les instructions directes du Premier ministre israélien d‘alors, Ariel Sharon et la supervision de son chef de cabinet, Shaul Mofaz, l’agression israélienne a ciblé le camp de réfugiés de Jénine, ce qui a poussé les Palestiniens de défendre leur ville dans une bataille avec l’occupation qui a duré plus de deux semaines.
Dans les premiers jours de la bataille, l’armee israélienne n’a pas pu avancer dans le camp, ce qui a conduit aux bombardements violents et aveugles de tous les résidents du camp et au déplacement de la plupart des personnes aux régions voisines.
Les dirigeants de l’occupation ont reconnu alors de la mort de 23 de ses soldats.
Il convient de mentionner que l’aviation israélienne a bombardé une ambulance, provoquant le mort du directeur du Croissant-rouge palestinien à Jénine, Khalil Sulaiman alors qu’il exerçait son devoir humanitaire à traiter les blessés.
Les forces d’occupation ont détruit les infrastructures du camp, l’électricité, l’eau et les réseaux de communication et ont interdit à l’époque aux médias d’entrer dans le camp pour empêcher la documentation de ses crimes.
Aujourd’hui, environ 10900 citoyens résident dans le camp de réfugiés de Jénine situé à l‘ouest de la ville de Jénine, sur une superficie de 500 dunums.
H.A