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Accueil Politique 28/February/2018 04:26 PM

Le président Abbas accueille des ambassadeurs

Jérusalem la capitale de Palestine/ Ramallah, le 28 février 2018, WAFA- Mercredi, le président de l’état de Palestine, Mahmoud Abbas, a accueilli plusieurs ambassadeurs et consuls accrédités auprès de l‘Etat de Palestine et leurs présenta  une lettre de condamnation sur l‘imposition des taxes de l’occupation israélienne sur la propriété des églises ainsi que sur la fermeture de l‘église de la Résurrection comme un signe de protestation.

15 ambassadeurs,  de Jordanie, de la Fédération de Russie, de l‘Union européenne, de Chypre, de la Grèce, de l‘Argentine, de l‘Union africaine, de la Turquie, du Chili et de l‘Italie, se sont réunis avec le président Abbas au siège présidentiel dans la ville de Ramallah.

Le secrétaire général du comité exécutif de l‘OLP, Saeb Erekat, a fait savoir dans une conférence de presse après la rencontre, que les tentatives d‘Israël d‘imposer des taxes sur les églises sont inacceptables et  un défi à la légitimité internationale et au statu quo, soulignant que le gouvernement israélien abuse de la présence chrétienne et islamique.

M. Abbas a exposé aux ambassadeurs, les derniers développements dans les territoires palestiniens, surtout l’exile de 58 familles palestiniennes de la ville de Betlahéem, la confiscation de plus de mille dounoms des terres chrétiennes en Cisjordanie occupée, sachant que les chrétiens ne peuvent  faire la prière qu’avec la permission de l’occupation.    

Le président palestinien a indiqué l‘importance de la ville de Jérusalem pour les trois religions, a loué la tutelle jordanienne sur les lieux saints, en particulier à Jérusalem, et a souligné que la direction palestinienne cherche à résoudre la cause palestinienne pacifiquement sur la base de la solution de deux états sur les frontières de 1967 et Jérusalem-Est sa capitale.

M. Abbas a demandé la nécessité d‘arrêter les pratiques israéliennes contre le peuple palestinien et contre la ville de Jérusalem et les lieux saints, soulignant que le conflit avec Israël n‘est pas un conflit religieux.

R.N/F.N


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