Naplouse, le 31 juillet 2019, WAFA-
Ecrit par Zahran Maali
Traduit par Haneen Assi et Fatima Nasser
L’enfant Ahmed Saad Dawabsheh a fait ses 9 ans il y a 10 jours et aujourd’hui, il poursuit son traitement au laser depuis 4 ans des brûlures dans son corps, en tant que seul survivant de l’incendie de la maison de sa famille, commis par les colons israéliens dans le village de Douma au sud-est de Naplouse.
L’incendie a causé la mort de son père, Saad (32 ans), sa mère Riham (27 ans) et son petit frère, Ali (18 mois).
Sans ses parents, Ahmed célèbre aujourd’hui son anniversaire seulement avec ses proches et quelques amis. Ahmed est né en juillet 2010.
Le 31 juillet 2015, l’anniversaire d’Ahmed s’est transformé en cauchemar, ce jour-là, la maison de sa famille avait été incendiée par un groupe de colons qui avaient lancé des bombes incendiaires dans la pièce où la famille dormait, commence alors la souffrance atroce du traitement au laser.
Pour Ahmed, le mois de juillet, mois de son anniversaire est devenu un mois de souffrances.
L’incendie est l’une des armes utilisées par les gangs de colons en Palestine depuis des décennies, tels que le groupe ‘Prix à payer’.
Son oncle, Nasser Dawabsheh a dit à WAFA : ‘Il est impossible d’oublier cette douleur et ce crime qui a bouleversé la conscience vivante, mais comme toute famille palestinienne qui est la cible des agressions sauvages du gouvernement israélien et des colons, nous affrontons cela avec patience et fermeté.’
Depuis 4 ans, la famille ‘Dawabsheh’ se déplace entre les tribunaux israéliens pour suivre ce crime et les hôpitaux pour le traitement d’Ahmed.
Son oncle a ajouté que le traitement au laser brûle pendant quatre ans, le corps d‘Ahmed et son traitement peut durer 15 ans.
Les scènes de l’incendie de sa famille ne quittent jamais la mémoire d’Ahmed et les cauchemars le poursuivent à chaque fois que les colons attaquent un village palestinien.
Les tribunaux israéliens n’ont pas condamné les 17 auteurs de ce crime odieux, reste uniquement un seul que sera bientôt relâché par les autorités de l’occupation qui soutiennent les gangs de colons extrémistes dans leur vandalisme et leurs actes criminels.
H.A/F.N