Ramallah, le 6 mars 2018, WAFA-Les politiques et les pratiques appliquées par les autorités israéliennes, invoquant des problèmes de sécurité, ont causé le transfert forcé de Palestiniens de leurs maisons dans la ville d‘Hébron, réduisant ainsi une zone autrefois prospère à une « ville fantôme », selon un communiqué de presse du Bureau des Nations Unies Pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Israël exerce un contrôle direct sur les 20% de la ville d‘Hébron, connue sous le nom de H2, qui abrite environ 40 000 Palestiniens et quelques centaines de colons israéliens vivant dans cinq colonies, a noté le communiqué, affirmant que les conditions de vie des Palestiniens dans les zones fermées et réservées ont été progressivement sapées, y compris en ce qui concerne les services principaux et les sources de revenus.

Selon OCHA, l‘isolement de la zone de colonisation et de ses environs par rapport au reste de la ville a gravement perturbé la vie familiale et sociale des Palestiniens qui y vivaient et miné leur dignité et leur bien-être psychosocial.

"Les attaques et les actes d‘intimidation des colons israéliens ont été des éléments clés de l‘environnement coercitif exercé sur les Palestiniens vivant à proximité de la zone de colonisation."

La puissance occupante, Israël doit protéger les civils palestiniens dans la ville d‘Hébron, s‘assurer que leurs besoins humanitaires sont satisfaits et qu‘ils peuvent exercer leurs droits humains, y compris leur droit à la liberté de mouvement et de ne pas être discriminés.

K.R