Genève, le 23 avril 2020, WAFA- Des experts des droits de l‘homme des Nations Unies ont exhorté Israël à ne pas discriminer les milliers de prisonniers palestiniens qui sont en danger en raison de la propagation du virus "COVID 19", et à libérer les groupes les plus vulnérables, en particulier les femmes, les enfants et les personnes âgées.

Selon les experts, il y a actuellement plus de 5000 prisonniers palestiniens dont 183 enfants et 43 femmes et 700 détenus qui souffrent des conditions médicales antérieures dans les geôles israéliennes, sachant qu‘au cours le mois dernier, Israël a libéré des centaines de prisonniers israéliens comme étape préventive, mais Israel n‘a pas  appliqué une telle mesure sur les prisonniers palestiniens, ce qui indique un traitement discriminatoire, en violation du droit international.

A noter que les forces israéliennes ont envahi dernièrement une clinique à Silwan dans la ville de Jérusalem, sous prétexte que l‘Autorité nationale fournit des groupes Tests (segments de dépistage), et ont également arrêté des médecines.

De plus, les experts ont mentionné que des données récentes ont indiqué que les taux de COVID-19 ont considérablement augmenté dans Jérusalem-Est occupée.

Il faut fournir une protection aux palestiniens qui sont sous la force occupante en tant que population protégée par le droit international humanitaire, devraient avoir des traitements et des tests sans discrimination.

R.N