Accueil Politique 21/March/2019 10:14 AM

L’occupation isole toujours un prisonnier dans des conditions très difficiles

Ramallah, le 21 mars 2019, WAFA- Jeudi, la commission des affaires des prisonniers et des ex-prisonniers a fait savoir que l’administration pénitentiaire isole toujours un prisonnier d’Hébron dans la prison israélienne ‘Eyalon’ dans des conditions très difficiles, sachant que le prisonnier est dans une cellule très étroite qui manque  d‘éléments les plus minimes de la vie humaine, manque de propreté et de ventilation.

A savoir que le prisonnier est interdit de pauses et de visites de sa famille ainsi que de mauvais traitements qu‘il reçoit par les gardiens israéliens de la prison.

Le prisonnier est arrêté depuis 1er août 2016, l’occupation a émis plusieurs détentions administratives contre lui et des ordres d’isolement, soulignant que le prisonnier a déjà passé 12 ans dans la prison de l’occupation.

Il convient de mentionner qu’Israël est le seul pays au monde qui légalise les violations des droits de l’homme du prisonnier. La loi de l’administration pénitentiaire israélienne de 1971 prévoit la possibilité d’isoler le prisonnier sous des prétextes de sécurité ; la politique d’isolement est devenu un moyen légitime pour le directeur de la prison et ses officiers, sachant que cette loi a été modifiée en 2006 et les critères de détention d’un prisonnier à l’isolement et les pouvoirs de ceux autorisés à imposer la peine d’isolement à des prisonniers, ont été élargies.

La politique d’isolement est une violation flagrante des Conventions de Genève, de la loi internationale et humanitaire et de ses dispositions, enfreignant également les résolutions des Nations Unies, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Déclaration universelle des droits de l‘homme, qui stipulent que les prisonniers doivent être traités avec humanité et leur dignité doit être respectée ; l’interdiction de priver le prisonnier détenu de contacter avec le monde extérieur, surtout, sa famille ou ses avocats pendant plus de quelques jours, sont illégales.

La commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a indiqué que la dégradation d’état de santé de deux prisonniers malades Sami Abu Diak (37 ans) de Jénine et Motasim Radad (37 ans) de Tulkarem qui se trouvent dans la prison d’Al-Ramleh.

Il vaut la peine de mentionner que le prisonnier Sami Abu Diak qui a été arrêté en 2002 et condamné à 3 perpétuités et 30 ans, est l’un des parmi 700 prisonniers souffrant de maladies chroniques et que leurs dossiers médicaux ont été fermés faute de traitement.

A savoir que 700 prisonniers malades ont été écroués dans les geôles israéliennes, dont ceux qui sont atteints de cancer, de la paralysie, de l’insuffisance rénale et d’autres, sachant que les conditions de santé de ces prisonniers s’aggravent de plus en plus en raison de la politique de la négligence médicale pratiquée par l’administration pénitentiaire israélienne.

Il est à mentionner que dans les prisons israéliennes, les détenus Palestiniens sont exposés aux pires violations et harcèlements dont la négligence médicale des prisonniers malades, en violation flagrante de toutes les lois et les Conventions internationales, cette politique a entraîné la mort de 62 prisonniers Palestiniens dont 4 sont décès en 2013.

R.N

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