Ramallah, le 30 mars, 2016 WAFA- La Palestine est sous l’occupation, il y a longtemps. Malgré cela, plusieurs moyens sont utilisés dans le but d’éliminer l’existence de l’occupation tels que boycott d’Israël. En effet, le mouvement de boycotter ces produits, lançant en 2005, est une stratégie pacifique visant à isoler Israël aux divers domaines localement, régionalement, ainsi qu’internationalement.

Récemment, un certain nombre des entreprises israéliennes ont quitté les colonies sous l’influence de la pression du boycott comme l’entreprise d ‘‘‘Ahava’’ pour les produits de beauté et l’entreprise de ‘‘Soda Stream’’.

D’ailleurs, d’après le journal de ‘Haaretz’, 20%-30% des entreprises présentant aux colonies n’y existeront plus maintenant. Ce journal a mentionné que le général Yoav Mordechai a averti le gouvernement de la décision de la commercialisation des produits laitiers et de la viande à Jérusalem-Est.

Le général Mordechai a souligné qu’une telle décision nuirait la position d’Israël, à la ré des pays donateurs à l’autorité palestinienne, qui se tiendra à Bruxelles, le 18 avril prochain. De plus, Mordechai a également averti des mesures palestiniennes qui sont contre les entreprises israéliennes, surtout après la décision du gouvernement palestinien le 23 mars, d’empêcher la commercialisation de produits suivants :  Tnuva, Strauss, Altbouzayna et plusieurs d’autres produits.

En bref, selon le général Mordechai, le mouvement de boycott pourrait déstabiliser la situation sécuritaire en Cisjordanie. Par conséquence, une telle mesure pourrait entrainer le licenciement de centaines d’ouvriers palestiniens.

De surcroît, le nom officiel de cette campagne est Boycott, Désinvestissement ainsi que Sanctions (BDS). Il est à noter que la campagne, continuant la même stratégie utilisée par les Noirs en Afrique du Sud afin de terminer l’apartheid, vise à soutenir l’idée d’exercer la pression politique, économique et culturel sur Israël. Celui- ci est pour l’objectif d’atteindre des exigences fondamentales telles que : -

• La reconnaissance du droit au retour des réfugiés palestiniens selon la résolution de l’ONU 194.

• Le respect des lois internationales et la mise en œuvre les demandes de la communauté internationale concernant l’abandonnement du système d’apartheid pratiqué par Israël.

Le mot boycott signifie l’action de cesser d’acheter des produits, que ce soit un produit industriel, agricole ou même alimentaire. Concernant le boycott d‘Israël, cela est une action d‘opposition à l‘état d‘Israël comportant à ne pas engager à l’économie ou à la culture renforçant le dernier.

Il est à noter que ce mouvement est soutenu et dirigé par le comité national palestinien, visant à finir le système de l’oppression israélienne, dans le but d’atteindre la justice, la liberté, aussi l’égalité aux droits des palestiniens.

Il faut mentionner qu’il y a toujours des alternatives à la mode de vie tout en indiquant que la consommation de ce côté est un devoir. Par surcroît, les gens devront encourager l’économie locale. Cela sera un des meilleurs moyens pour soutenir le boycott.

Il faut indiquer que le boycott a poussé Israël à : -

• Commercialiser les produits des colonies à travers des noms et des moyens différents visant à cacher l’origine de ces produits tels que les fraises, les pastèques, les tomates et les bananes.

• Prendre une décision de fournir un ensemble d’installations économiques et commerciales aux colonies, dans le but de réduire l’impact de boycott.

De ce point-là, le boycott économique, parmi les différents types de boycott, est le plus facile à comprendre et le plus adapté aux consommateurs. Malgré la croyance répandue que le boycott d’Israël est basé sur l’aspect économique, mais celui n’est qu’un axe parmi plusieurs.

En réalité, la campagne de BDS comprend la sensibilisation du boycott aux niveaux variés, tels que le boycott culturel comprenant les évènements sportifs et artistiques comme les concerts et les expositions.

Le boycott économique ne se concentre non seulement sur le boycott des produits israéliens, mais aussi sur l’invitation, des entreprises et les gouvernements multinationaux, à boycotter Israël. En bref, ce qui est défini du « désinvestissement ».

L‘objectif est ainsi de faire pression sur le gouvernement israélien, jusqu‘à ce qu‘il entre en conformité avec le droit international et qu‘il respecte le droit à l‘autodétermination du peuple palestinien.

Par ailleurs, un des plus grands boycott d’Israël est le boycott arabe. Ce dernier diffère du boycott palestinien car il comprend tous les types de boycott : diplomatique, culturel, et économique. En d’autres termes, les pays arabes ont lié ce boycott avec la libération de la Palestine.

En conséquence de ce boycott, Israël est allé à l’intégration avec les pays européens, soit culturellement, commercialement, ou économiquement. En effet, cette intégration a un grand impact sur le développement et la croissance de l’intégration de l’économie israélienne.

Ensuite de cela, le boycott européen est suivi. En fait, cette nouvelle tendance est par laquelle le président palestinien Abbas est intéressé.  Ceci vient dans une tentative de faire pression sur Israël, à travers les européens, de cesser les activités de colonisation tout en donnant les palestiniens leurs droits.

De plus, selon un sondage réalisé par l’institut israélien « Géographie », 67% des israéliens croient que le boycott économique menace la stabilité de la société israélienne. C’est-à-dire que le boycott européen touche Israël aux niveaux variés. 

En somme, l’attention médiatique à un tel thème dirige et sensibilise les gens, dans le monde entier, à la cause palestinienne tout en élevant le niveau de conscience, en ce qui concerne les violations continues d’Israël contre les palestiniens.