Ramallah, le 21 octobre 2020, WAFA-Un rassemblement populaire a eu lieu ce mercredi soir, dans la ville de Ramallah, en solidarité et de soutient pour le prisonnier Maher Al-Akhras en grève de la faim depuis 88 jours consécutifs en protestation de sa détention administrative.
Les participants ont scandé des slogans dénonçant le maintien de la détention d'Al-Akhras, exigeant sa libération de son lieu de détention à l'hôpital israélien de Kaplan où il poursuit sa grève de la faim pour le quatre-vingt-huitième jour.
Le chef du club des prisonniers palestiniens, Qaddoura Fares, a déclaré que le rassemblement d'aujourd'hui et les marches dans les rues de Ramallah, visent à attirer l'attention du monde sur les souffrances que subit le prisonnier Al-Akhras ainsi que le reste des prisonniers.
Le prisonnier Al-Akhras souffre d'une fatigue intense et de sévères douleurs dans les articulations, l'abdomen et l'estomac, d'un mal de tête permanent, en plus d'une perte de poids extrême et d'un état de déséquilibre, l'incapacité de bouger, la perte de beaucoup de liquides et de sels, et son sens de l'ouïe et de la parole ont été affectés.
On craint que cela n'affecte les fonctions des organes vitaux de son corps, tels que les reins, le foie et le cœur et que sa vie soit à tout moment menacée.
Le prisonnier Maher Al-Akhras a confirmé qu'il poursuivrait sa grève de la faim jusqu'à la fin de sa détention administrative et sa libération immédiate : ‘Ma seule condition est la libération, la liberté ou le martyre, dans l'un des deux cas, c'est une victoire pour mon peuple et pour les prisonniers", a déclaré le prisonnier Maher Al-Akhras.
Il est à noter que le prisonnier a été arrêté par les forces d'occupation à maintes reprises, pour la première fois en 1989, pendant sept mois, la deuxième fois en 2004 pendant deux ans, puis il a été de nouveau arrêté en 2009, il est resté en détention administrative pendant 16 mois, et à nouveau il a été arrêté en 2018, puis le 27 juillet dernier.
F.N