Ramallah, le 25 octobre 2020, WAFA- Dimanche, le chef du club du prisonnier, Kadora Fares, a fait savoir que l'état de santé du prisonnier, Maher Al-Akhras, est en danger à la suite de sa grève de la faim depuis 91 jours consécutifs, il se trouve actuellement à l'hôpital israélien "Kaplan" dans des conditions de santé difficiles, dangereuses et extrêmement préoccupantes.  

A savoir qu'hier la famille d'Al-Akhras a entamé une grève de la faim devant la chambre du prisonnier qui se trouve à  l'hôpital.

La femme de  Maher Al-Akhras a indiqué, lors d'un appel téléphonique avec 'WAFA' que trois de ses fils et la mère de maher ont entamé une grève de la  faim depuis hier, samedi, pour le soutenir.

Le prisonnier Al-Akhras (49 ans), ne prend que de l'eau, souffre de maux de tête constants, d'émaciation sévère, de perte de poids sévère, de bourdonnement constant dans les oreilles, et il ne peut même pas sortir du lit en raison des douleurs intenses dans la plupart des parties de son corps.

Le prisonnier Al-Akhras, originaire du sud de Jénine en Cisjordanie, entame une grève de la faim illimitée depuis le 27 juillet 2020, en protestation de sa détention administrative, il est confronté actuellement à de graves problèmes de santé.

Abd Rabbo a indiqué qu'il faut faire pression pour annuler la loi sur la détention administrative et le  libérer, ne pas geler la décision, appelant à activer le mouvement populaire et institutionnel à tous les niveaux, à travers des campagnes médiatiques et à poursuivre les efforts diplomatiques avec les autorités compétentes pour sauver la vie d'Al-Akhras, en soulignant l'oppression arbitraire de l'occupation pratiquée, à travers la politique de détention administrative qui touche 350 prisonniers dans les geôles israéliennes.

Il a indiqué que la commission déploie ses efforts à tous les niveaux avec le Comité international de la Croix-Rouge, le Commissaire aux droits de l'homme, l'Organisation mondiale de la santé et tous les organes internationaux et parlementaires du monde, pour obtenir sa libération immédiate.

Al-Akhras a été arrêté à plusieurs reprises : la première en 1989, la seconde en 2004, puis il a été de nouveau arrêté en 2009 et 2018.

R.N