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Accueil Les Prisonniers 26/October/2020 09:39 AM

La santé du prisonnier Maher Al-Akharas se dégrade gravement

La santé du prisonnier Maher Al-Akharas se dégrade gravement

Ramallah, le 26 octobre 2020, WAFA- Après 92 jours de sa grève ouverte de la faim en protestation contre sa détention administration, l’état de santé du prisonnier Maher Al-Akharas se détériore gravement.

Les médecins prévoient une défaillance de l’état de santé d’Al-Akharas avec une difficulté de la vue et une incapacité de se tenir debout avec de graves douleurs dans tout son corps, ce qui menace réellement sa vie.

Vendredi dernier, les autorités d’occupation ont décidé d’annuler la décision de geler la détention administrative publié le 23 septembre dernier.

Al-Akharas, 49 ans, de Jénine en Cisjordanie occupée, a entamé sa grève de la faim après avoir été arrêté et placé en détention administrative fin juillet. La détention administrative est une politique israélienne qui lui permet de détenir des Palestiniens sans porter plainte, parfois pendant des mois à la fois avec de multiples prolongations.

Le prisonnier Al-Akharas souffre de fatigue intense, de douleurs dans les articulations, l'abdomen et l'estomac, et un mal permanent dans la tête, en plus d'une perte de poids sévère, d'un état de déséquilibre, d'une incapacité à bouger et d'une perte de beaucoup de liquides et de sel, ses sens de l'ouïe et de la parole ont été également affectés.

Il y a des craintes que cela puisse affecter les fonctions des organes vitaux de son corps, tels que les reins, le foie et le cœur, et ainsi sa vie sera soudainement en danger à tout moment, et l'administration de l'hôpital peut recourir à l'alimentation forcée sous prétexte d'une intervention d'urgence pour préserver sa vie.

Al-Akharas a été arrêté à plusieurs reprises : la première en 1989, la seconde en 2004, puis il a été de nouveau arrêté en 2009 et 2018.

Le prisonnier Al-Akharas, père de six enfants, dont une fille de 6 ans, travaillait dans l'agriculture avant son arrestation, il souffre d'hypertension, depuis sa détention en 2018.

L'occupation l'avait de nouveau arrêté le 27 juillet dernier et transféré en détention administrative pour une période de quatre mois, ce qui a été confirmé plus tard.

H.A

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