Jérusalem, le 28 octobre 2020, WAFA- les forces d’occupation israéliennes ont détruit ce matin deux habitations dans les terres d’Al-Sawahreh et une dans la communauté bédouine de Wadi Abu Hindi dans les terres de la localité d’Abu Dis, au sud-est de Jérusalem occupée.
Le Chef du comité de défense des terres de la localité d’Al-Sawahreh, Younis Jaafar a dit à WAFA que les forces d’occupation ont démoli une habitation de 30 mètres carrés et une autre située à côté de l’école d’Al-Tahaddy 2.
Dans ce contexte, les forces d’occupation ont démoli également une habitation dans la communauté bédouine de Wadi Abu Hindi, située entre la ville de Jérusalem et la localité d’Al-Izzariya qui surplombe la colonie israélienne illégale de « Kedar ».
L’habitation détruite est appartenu au citoyen, Omar Sulaiman que son père est incarcéré dans les geôles israéliennes.
Des responsables et activistes dans le suivi des Affaires de la colonisation ont confirmé que la démolition des habitations dans la communauté bédouine susmentionnée est une expulsion forcée des résidents par les autorités d’occupation.
La communauté bédouine de Wadi Abu Hindi avait été détruite par les forces d’occupation israélienne à la fin des années 1990 et a été reconstruite mais elle fait régulièrement face à des ordres de démolition.
Wadi Abu Hindi est une communauté bédouine palestinienne de la zone C, avec environ 320 résidents palestiniens. La communauté est l'une des 46 communautés bédouines du centre de la Cisjordanie à risque de transfert forcé en raison de l'environnement coercitif exercé sur elles, y compris un plan de « relocalisation » avancé par les autorités israéliennes.
C'est également l'une des 18 communautés bédouines palestiniennes du gouvernorat de Jérusalem-Est qui sont situées dans ou à côté d'une zone prévue pour le plan de colonisation E1, visant à créer une zone bâtie continue entre la colonie de Ma'ale Adumim et Jérusalem-Est.
Le droit international humanitaire interdit le transfert forcé individuel ou massif de la population d'un territoire occupé quel qu'en soit le motif. Un tel transfert constitue une grave violation de la quatrième Convention de Genève engageant ainsi la responsabilité pénale individuelle. La destruction de biens dans un territoire occupé est également interdite, à moins que cela ne soit absolument nécessaire pour des opérations militaires.
H.A