Ramallah, le 19 novembre 2020, WAFA- Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté plus de 400 enfants, âgés de moins de 18 ans, depuis le début de cette année jusqu'en octobre dernier, principalement de la ville occupée de Jérusalem.
Dans son rapport publié aujourd’hui à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfant qui coïncidera demain, le Club a révélé qu’environ 170 enfants Palestiniens sont actuellement dans les geôles israéliennes.
Malgré la situation sanitaire difficile dans lequel le monde vit à cause du coronavirus, Israël poursuit l’arrestation des enfants Palestiniens et l’imposition des mesures répressives à leur encontre. C’est pourquoi, les enfants prisonniers font face à une double souffrance et sont privés également des visites de leurs familles et de leurs avocats, notamment dans les premiers mois de la propagation du virus.
Malgré tous les appels lancés par les organisations palestiniennes et internationales de défense des droits de l'homme pour la libération des enfants prisonniers ainsi que des prisonniers malades et âgés, et pour assurer des mesures préventives nécessaires pour les protéger de l'épidémie et pour mettre fin aux arrestations, y compris la détention d'enfants, l'occupation continue à intensifier les détentions quotidiennes.
Le Club du prisonnier a exposé une série de violations israéliennes contre les enfants prisonniers : l’arrestation systématique nocturne de leurs domiciles très tard la nuit, leur transfert aux centres de détention et d’interrogatoire, les laissant sans nourriture et eau, les insultant, humiliant et terrorisant pour leur arracher des aveux et signer sur des témoignages en hébreu sans aucune traduction et les privant de leur droit juridique pour que l’un de leurs parents et leurs avocats assistent à leur procès et les privant de suivre leur éducation.
Depuis 2015, les autorités d’occupation ont adopté des lois racistes permettant à imposer de fortes condamnations contre les enfants, pouvant atteindre dans certains cas plus de dix ans, et même des peines à perpétuité
Les enfants, surtout à Jérusalem occupée, sont confrontés à des arrestations systématiques qui avaient des effets catastrophiques sur leur sort et à la politique de résidence surveillée, considérée comme la politique la plus grave imposé à leur encontre en transformant leurs domiciles en prisons.
Le Club du prisonnier a demandé les institutions internationales des droits de l’homme, y compris l’organisation de l’enfance l’ONU, l'Unicef, de déployer des efforts sérieux pour protéger les enfants Palestiniens et de contraindre Israël de respecter les accords et les lois sur la protection des enfants.
H.A