Ramallah, le 16 décembre 2020, WAFA- Le Club du prisonnier palestinien a révélé aujourd’hui que les autorités d’occupation israéliennes ont arrêté plus de 3300 citoyen depuis le début de la pandémie de corona en mars dernier.
Les campagnes d’arrestations israéliennes continues quotidiennement, accompagnées de violence et de répression contre les détenus et leurs familles, n'ont pas exclu les enfants, les femmes, les personnes âgées, les malades et les blessés.
Selon le Club, l’occupation israélienne utilise le coronavirus comme outil pour réprimer les prisonniers palestiniens.
En juin dernier, le mois où Israel a arrêté le plus grand nombre de citoyens, car il a arrêté 469 citoyens. En avril dernier, à environ 140 infections par le COVID-19 ont été enregistrées parmi les prisonniers palestiniens, selon le Club du prisonnier.
Le Club a souligné la nécessité d'une pression sérieuse sur l'administration des prisons d'occupation, par les autorités compétentes et les institutions internationales des droits de l'homme, en particulier la Croix-Rouge internationale, afin de permettre aux prisonniers de mener des appels téléphoniques avec leurs familles.
Au cours des derniers mois, le Club avait exposé une série de violations israéliennes commises contre les prisonniers : la procrastination en fournissant les mesures préventives nécessaires dans les sections des détenus, telles que le matériel de nettoyage et de stérilisation, la détenions des dizaines de nouveaux détenus dans des centres de détention dépourvus des conditions inhumaines, la négligence médicale et la privation de rencontrer leurs familles et leurs avocats.
Le Club du prisonnier a réitéré sa demande de la nécessité d'un comité médical neutre pour superviser la santé des détenus, en particulier en ce qui concerne le prélèvement d'échantillons de prisonniers et leurs résultats, et l'accès aux lieux de détention pour ceux qui sont en contact et infectés par le virus, que l'administration pénitentiaire appelle « quarantaine », demandant également de poursuivre la pression sur l'occupation pour libérer les prisonniers malades et âgés en particulier.
Il a également demandé à l’Organisation mondiale de la santé de faire vacciner les prisonniers, sous la supervision d’un comité médical neutre.
H.A