Ramallah, le 1er janvier, 2021, WAFA- Les prisonniers malades de la prison de ‘Ramla’, ont lancé ce vendredi, un appel par l’intermédiaire de l’avocat de la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, à toutes ses institutions juridiques des droits de l'homme et humanitaires, pour sauver leurs vies et mettre fin à leurs souffrances, car ils sont confrontés au Coronavirus, à la brutalité de l’occupation et à la négligence médicale délibérée.
Les prisonniers malades ont exprimé dans leur message: "Une nouvelle année commence et nous confrontons toujours l'épidémies et les maladies, et l’administration de la clinique de la prison ‘Ramla’ pratique contre nous les pires politiques du meurtre médical, en ne diagnostiquant pas nos maladies d'une manière appropriée, de ne pas nous transférer dans des hôpitaux civils spécialisés, de nous refuser les traitements nécessaires et de nous donner uniquement des analgésiques ».
La commission a indiqué que le nombre de prisonniers malades dans la clinique de la prison de Ramla" est de 13 prisonniers, souffrant de maladies graves et chroniques telles que la paralysie, les tumeurs, les blessures par balles et autres.
Il convient de mentionner que 140 prisonniers ont été infectés par le virus mortel depuis le début du mois d'avril dernier, dont deux détenus dont l'infection a été découverte un jour après leur libération, notant que la majorité des cas ont été enregistrés dans la prison de « Gilboa » en novembre dernier.
Les conditions de détention et les politiques d'abus systémiques, ainsi que la négligence médicale (meurtre lent), en particulier la procrastination dans le diagnostic de la maladie et la fourniture de traitement, ont fait des centaines de prisonniers souffrir de maladies graves et chroniques, alors qu'elles se sont aggravées ces dernières années, y compris l'apparition de tumeurs cancéreuses chez certains prisonniers.
Il est à noter qu'environ 700 prisonniers souffrent de diverses maladies dans les prisons d'occupation, dont 300 souffrent de maladies chroniques et nécessitent un suivi médical rigoureux, en plus de dix prisonniers souffrant d'un cancer à des degrés divers.
F.N