Ramallah, le 5 fevrier 2021, WAFA- L’administration pénitentiaire israélienne a transféré un prisonnier de la prison d’Al-Ramla à l’hôpital israélien ‘Asav Haroveh’ suite à une détérioration touchante de son état de santé en raison des complications de coronavirus, selon le Club du prisonnier.

Le prisonnier Ayman Sidr (54 ans) a été transféré récemment de la prison ‘Raymond’ à l’hôpital de Soroka  et malgré son besoin urgent d'être à l'hôpital et sous étroite surveillance médicale, l’administration de la prison a transféré Ayman à la prison de la clinique d’Al-Ramla , dépourvue des conditions minimales pour les soins de santé nécessaires.

Ayman fait partie des dizaines de prisonniers dans la geôle de Raymond qui ont été testés positif au virus mortel et qui souffrent toujours de leurs  complications.

Le prisonnier Ayman Sidr, arrêté depuis 26 ans et condamné à la réclusion à perpétuité, est l’un des prisonniers jérusalémites les plus anciens dans les geôles d’occupation.

Le prisonnier Sidr, père d’un seul fils,  Souffre de plusieurs problèmes de santé résultants des conditions de détention atroces auxquelles il a été exposé ces dernières années.

Le Club du prisonnier a tenu l’administration pénitentiaire israélienne pleinement responsable de la vie du prisonnier Sidr et les  autres prisonniers.

il a confirmé qu’il n'y avait pas d'informations précises sur les conditions de santé des détenus, en raison des mesures imposées par l'administration pénitentiaire d'occupation depuis le début de l'épidémie aux détenus, ce qui a accru les difficultés de suivi de leur état, ainsi que l’ampleur  des craintes pour leur vie, car l'administration pénitentiaire d'occupation a l'intention de contrôler les informations sur la situation épidémique, et l'utilise comme un outil de répression et d'abus contre les prisonniers.

Il a renouvelé sa demande aux autorités compétentes, dirigées par la Croix-Rouge internationale, de jouer un rôle réel dans le suivi des conditions des prisonniers blessés, et de leur permettre de communiquer avec leurs familles qui vivent dans un état de grande anxiété.

Depuis le début de la propagation de la pandémie, l’administration pénitentiaire israélienne a retardé la fourniture des mesures préventives nécessaires dans les sections des prisonniers, poursuit la négligence médicale et l’isolement des prisonniers et les privent de communiquer avec leurs familles après l’interdiction des visites.

Plus de 355 prisonniers dans les centres de détention israéliens ont contracté le virus de corona depuis le début de l’épidémie.

H.A