Ramallah, le 27 avril 2021, WAFA- Defence for Children International - La Palestine a soumis une pétition au Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, concernant l'arrestation administrative de l'enfant de 17 ans, Amal Nakhleh, par les autorités d'occupation israéliennes.
Le Groupe de travail sur la détention arbitraire est un organe d'experts indépendants des droits de l'homme qui enquêtent sur les cas d'arrestations et de détentions arbitraires (emprisonnement ou détention de toute personne, sans respect de la procédure régulière, car ces actions peuvent violer le droit international des droits de l'homme).
Les forces israéliennes ont arrêté l'enfant Nakhleh de sa maison à Ramallah vers 3 h 30 du matin, le 21 janvier 2021, et le juge du tribunal militaire israélien du tribunal militaire "Ofer" a prolongé sa détention de 72 heures. Ensuite, le 25 janvier, une ordonnance a été rendue: détention administrative pour une période de six mois.
L'enfant, Nakhla, qui se trouve actuellement à la prison de Megiddo, souffre d’une maladie auto-immune chronique et rare qui provoque une faiblesse musculaire, y compris les muscles de la respiration et de la déglutition, sachant que son traitement nécessite un suivi médical constant, et il doit prendre des médicaments régulièrement et sans interruption.
L'enfant, Nakhla, avait déjà été arrêté le 2 novembre 2020.
A savoir que l’enfant et son avocat n'ont pas été autorisés à voir les preuves portées contre lui et son arrestation est basée sur des "informations classifiées" qui ne lui ont pas été communiquées ni à son avocat.
L'occupation israélienne applique la loi militaire sur les Palestiniens en Cisjordanie depuis 1967, et la loi militaire israélienne donne aux tribunaux militaires le pouvoir de juger toute personne qui se trouve à l'intérieur des territoires occupés tant qu'elle est âgée de 12 ans ou plus, tandis que les colons juifs qui y résident en Cisjordanie, en violation du droit international, elles sont soumises au cadre juridique civil israélien, en conséquence, Israël gère deux systèmes juridiques distincts et inégaux dans la même région.
Malgré qu'Israël a ratifié plusieurs principaux traités internationaux relatifs aux droits de l'homme et, par conséquent, se soit engagé à agir conformément à ces traités, il a toujours ignoré le droit international.
R.N