Bruxelles, le 25 juillet 2025, WAFA– Plusieurs responsables européens ont salué, ce vendredi, l’annonce du président Emmanuel Macron concernant la reconnaissance prochaine de l’État de Palestine par la France, y voyant une avancée majeure vers une paix durable au Moyen-Orient.
Dans un message publié jeudi sur X, le président français a indiqué qu’il officialisera cette reconnaissance en septembre, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies.
Le Premier ministre irlandais, Simon Harris, a salué cette décision, qualifiant la reconnaissance d’« étape importante pour la mise en œuvre de la solution à deux États, seule voie crédible vers une paix durable et une sécurité partagée entre Palestiniens et Israéliens ».
Pedro Sánchez, chef du gouvernement espagnol, s’est également félicité de l’annonce française : « Je me réjouis que la France rejoigne l’Espagne et d’autres pays européens dans la reconnaissance de l’État de Palestine. Ensemble, nous devons protéger la solution à deux États, aujourd’hui gravement menacée. »
Le Premier ministre écossais, John Swinney, a pour sa part appelé le Royaume-Uni à emboîter le pas à la France : « Reconnaître l’État de Palestine est essentiel pour ouvrir la voie à la paix. Un cessez-le-feu et une aide humanitaire immédiate sont également indispensables. »
La cheffe de la diplomatie slovène, Tanja Fajon, a qualifié la décision française de « geste courageux en faveur de la paix », réaffirmant l’attachement de son pays au droit international et à une solution politique négociée.
D’autres pays européens ont réagi de manière plus réservée. La République tchèque a exprimé sa prudence, estimant que la reconnaissance de la Palestine devrait résulter de négociations directes entre les deux parties. En déplacement au Japon, le président Petr Pavel a confirmé cette position.
L’Allemagne a déclaré qu’elle ne prévoyait pas une reconnaissance à court terme. Son porte-parole a souligné que Berlin considérait cette reconnaissance comme « l’une des étapes finales » d’un processus politique global, et a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu durable à Gaza et d’une relance du dialogue.
L’Italie, de son côté, a exprimé son soutien au principe de deux États vivant côte à côte en paix, tout en appelant à une reconnaissance mutuelle et équilibrée. Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a rappelé que Rome privilégiait une approche négociée et inclusive. « L’Italie souhaite la paix, pas la victoire d’un camp sur l’autre », a-t-il déclaré, en rappelant l’engagement humanitaire de son pays vis-à-vis des réfugiés.
H.A