Accueil international 25/July/2025 05:38 PM

Des dirigeants européens saluent la reconnaissance imminente de l’État de Palestine par la France

Bruxelles, le 25 juillet 2025, WAFA– Plusieurs responsables européens ont salué, ce vendredi, l’annonce du président Emmanuel Macron concernant la reconnaissance prochaine de l’État de Palestine par la France, y voyant une avancée majeure vers une paix durable au Moyen-Orient.

Dans un message publié jeudi sur X, le président français a indiqué qu’il officialisera cette reconnaissance en septembre, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies.

Le Premier ministre irlandais, Simon Harris, a salué cette décision, qualifiant la reconnaissance d’« étape importante pour la mise en œuvre de la solution à deux États, seule voie crédible vers une paix durable et une sécurité partagée entre Palestiniens et Israéliens ».

Pedro Sánchez, chef du gouvernement espagnol, s’est également félicité de l’annonce française : « Je me réjouis que la France rejoigne l’Espagne et d’autres pays européens dans la reconnaissance de l’État de Palestine. Ensemble, nous devons protéger la solution à deux États, aujourd’hui gravement menacée. »

Le Premier ministre écossais, John Swinney, a pour sa part appelé le Royaume-Uni à emboîter le pas à la France : « Reconnaître l’État de Palestine est essentiel pour ouvrir la voie à la paix. Un cessez-le-feu et une aide humanitaire immédiate sont également indispensables. »

La cheffe de la diplomatie slovène, Tanja Fajon, a qualifié la décision française de « geste courageux en faveur de la paix », réaffirmant l’attachement de son pays au droit international et à une solution politique négociée.

D’autres pays européens ont réagi de manière plus réservée. La République tchèque a exprimé sa prudence, estimant que la reconnaissance de la Palestine devrait résulter de négociations directes entre les deux parties. En déplacement au Japon, le président Petr Pavel a confirmé cette position.

L’Allemagne a déclaré qu’elle ne prévoyait pas une reconnaissance à court terme. Son porte-parole a souligné que Berlin considérait cette reconnaissance comme « l’une des étapes finales » d’un processus politique global, et a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu durable à Gaza et d’une relance du dialogue.

L’Italie, de son côté, a exprimé son soutien au principe de deux États vivant côte à côte en paix, tout en appelant à une reconnaissance mutuelle et équilibrée. Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a rappelé que Rome privilégiait une approche négociée et inclusive. « L’Italie souhaite la paix, pas la victoire d’un camp sur l’autre », a-t-il déclaré, en rappelant l’engagement humanitaire de son pays vis-à-vis des réfugiés.

H.A

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