New York, le 10 octobre 2021, WAFA- Les agences des Nations Unies et l'Association des agences de développement international ont confirmé qu’elles soutiennent les organisations de la société civile dans le territoire palestinien occupé, désignées récemment par Israël comme terroristes.
Selon le communiqué de presse de l’ONU, la décision du 7 novembre du commandant militaire en Cisjordanie de déclarer par ordonnances militaires les six ONG palestiniennes non autorisées en Cisjordanie aggrave l'inquiétude des agences des Nations Unies et de l'Association des agences de développement international (AIDA), travaillant dans le territoire palestinien occupé.
Le communiqué a qualifié la décision israélienne d’une nouvelle érosion de l'espace civique et humanitaire et risque de restreindre considérablement le travail des six organisations qui travaillent avec la communauté internationale, y compris l'ONU, depuis des décennies, fournissant des services essentiels à d'innombrables Palestiniens.
A son tour, Lynn Hastings, coordinatrice résidente et humanitaire des Nations Unies pour les territoires palestiniens occupés, a clarifié que ces allégations sont prises très au sérieux. À ce jour, aucune des agences des Nations Unies ni des organisations AIDA n'a reçu de documents écrits pouvant servir de base aux allégations.
Elle a ajouté que « nous continuerons à nous engager avec tous les partenaires concernés pour plus d'informations ».
La législation antiterroriste doit être conforme aux obligations découlant du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'homme, qui incluent le plein respect des droits à la liberté d'association et d'expression. Il ne peut pas être appliqué aux droits de l'homme légitimes et au travail humanitaire ; l'étendue de la législation antiterroriste israélienne de 2016 et son impact sur la présomption d'innocence posent de graves problèmes au regard du droit international.
Forts de notre engagement ferme envers le rôle indispensable de la société civile dans la vie démocratique et dans la recherche de solutions pacifiques aux conflits, beaucoup d'entre nous travaillent avec et certains soutiennent financièrement ces organisations. Les allégations passées d'utilisation abusive de nos fonds par des partenaires d'organisations de la société civile palestinienne n'ont pas été étayées. Nous continuerons de défendre le droit international et les organisations de la société civile qui promeuvent le droit international humanitaire, les droits de l'homme et les valeurs démocratiques.
Les six organisations de la société civile qui ont été qualifiées d'organisations terroristes par le gouvernement israélien sont, à savoir ; Centre Al Haq de droit international appliqué, Association de soutien aux prisonniers et des droits de l'homme d'Addameer, Centre de Recherche et Développement Bisan, Défense des Enfants International-Palestine, Union des comités de femmes palestiniennes, et l'Union du travail agricole.
H.A