Accueil Les Prisonniers 16/December/2021 12:09 PM

Le prisonnier Abu Hawwash est entre la vie et la mort

Le prisonnier Abu Hawwash est entre la vie et la mort

Ramallah, le 16 décembre 2021, WAFA- Le détenu palestinien dans les prisons d’occupation israéliennes, Hisham Abu Hawash, est en grève de la faim depuis 122 jours pour protester contre sa détention administrative sans inculpation ni jugement depuis octobre 2020, selon le Club des prisonniers palestiniens.

Le détenu Abu Hawwash (40 ans) traverse un état de santé des conditions de santé très graves dans la prison d’Al-Ramle, qui s’aggravent de jour après jour, à la lumière de l’intransigeance de l’occupation de lui transférer constamment à un hôpital civil bien ce que les rapports médicaux confirment la gravité de son état de santé.

Le club a clarifié dans son communiqué publié aujourd’hui que l’occupation israélienne poursuit le rejet et l’intransigeance à répondre à la revendication de mettre fin à la détention administrative.

La cour d'appel israélienne a récemment maintenu la détention administrative pour 4 mois du prisonnier Abu Hawwash.

Hisham Abu Hawash, de Dura à Hébron occupé, a été arrêté le 27 octobre 2020 et placé en détention administrative. Son ordre de détention a été renouvelé à trois reprises sans motif. Il est en grève de la faim depuis le 17 août 2021 pour protester contre sa détention administrative sans inculpation ni procès par les autorités d'occupation israéliennes.

Il a été confiné seul dans une pièce fermée à clé dans une infirmerie du service pénitentiaire israélien. En plus d'avoir perdu un poids considérable, il a eu des difficultés à parler et à communiquer, selon le Club des prisonniers.

Il a également eu du mal à boire de l'eau et a ressenti des palpitations à chaque mouvement, et il risque de mourir subitement.

Abu Hawash avait par le passé été condamné à quatre ans et demi de prison israélienne, avant de devenir père de cinq enfants. Il a également été placé en détention administrative en 2008 et 2012.

Protestant la politique israélienne de détention arbitraire, les six détenus : Miqdad Al-Qawasmeh, Kayed Al-Fasfous, Alaa Al-Araj, Ayyad Al-Harimi, Louay Al-Ashqar et Nidal Ballout, avaient entamé une grève de la faim, durant entre 32 et 131 jours, mais ils ont mis fin à leur grève après avoir conclu un accord avec les autorités d'occupation israéliennes mettant fin à sa détention sans inculpation ni procès ou fixant une date pour sa libération.

Plus de 500 Palestiniens sont en détention administrative :

520 Palestiniens dans les geôles israéliennes sont actuellement en détention administrative, jugée illégale par le droit international, pour la plupart d'anciens prisonniers qui ont passé des années en prison pour leur résistance à l'occupation israélienne.

Au fil des ans, Israël a placé des milliers de Palestiniens en détention administrative pendant des périodes prolongées, sans les juger, sans les informer des charges retenues contre eux, et sans permettre à leur avocat d'examiner les preuves.

Les détenus palestiniens ont continuellement eu recours à des grèves de la faim illimitées pour protester contre leur détention administrative illégale et exiger la fin de cette politique qui viole le droit international.

La politique israélienne de détention administrative largement condamnée permet la détention de Palestiniens sans inculpation ni jugement pour des intervalles renouvelables allant généralement de trois à six mois sur la base de preuves non divulguées que même l'avocat d'un détenu est interdit de visite.

Jeudi, des experts de l'ONU ont exprimé leur grave crainte pour la vie des grévistes de la faim et ont appelé Israël à libérer ou à inculper les prisonniers, et à mettre complètement fin à sa pratique illégale de détention administrative.

« En violation du droit international, Israël continue de recourir à la détention administrative pour emprisonner plus de 500 Palestiniens – dont six enfants – sans inculpation, sans procès, sans condamnation, le tout sur la base d'informations secrètes classifiées auxquelles les détenus n'ont pas accès », ont dit les experts. "Ils n'ont aucun recours pour contester ces allégations non divulguées, et ils ne savent pas quand, ou si, ils vont être libérés."

H.A

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